Cajarc-Saint-Cirq-Lapopie : « Nos récits n’ont pas de prix », participez à l’œuvre de François Martig
Chronique du quotidien en temps de COVID-19 dans le cadre du Parcours d’art contemporain en vallée du Lot.
François Martig, artiste du son, vous invite à contribuer à une chronique du quotidien en temps de COVID-19. En résidence pour Faire communs, Parcours d’art contemporain en vallée du Lot, il met en place une ligne téléphonique au numéro unique avec un répondeur : 05 36 08 01 52* « Actuellement le « vivre ensemble » est malmené par le confinement dû à la crise sanitaire. Nos récits n’ont pas de prix est une incitation à la parole et à la subtilité de nos vies. Un véritable journal de confinement puis de déconfinement ne vaut d’exister que s’il permet de saisir le social. C’est dans les récits laissés sur ce répondeur, messages bruts et brefs où les réflexions profondes, sans aucune hiérarchie ni sélection à posteriori, que l’hétérogénéité existera et laissera à l’autre une place pour exister. Ces bouteilles à la mer, surgies d’ici ou de plus loin, j’ai pour projet de les faire entendre » précise l’artiste qui diffusera cette collecte de témoignages, anonymes ou non, par différents moyens : un montage sonore au centre d’art, des annonces performances dans l’espace public et des lectures ponctuelles à différents moments de l’été…
*Communication gratuite depuis un poste fixe, hors surcoût éventuel selon opérateur depuis une ligne mobile.
> François Martig est né en 1978. Il vit et travaille entre la Belgique et la France.
Artiste et également ingénieur du son pour le cinéma et l’audiovisuel, il est aussi membre actif de l’association Mono-Mono, spécialisée dans les projets d’arts actuels à la croisée des arts visuels et du son dans des espaces inusités. Il pratique un art du déplacement pour une pratique active du paysage. « Un paysage est révélateur de notre manière de vivre socialement, politiquement, économiquement » dit l’artiste. Ses recherches questionnent la biodiversité dans les milieux dégradés, les zones en friches, ou les sites post-industriels. Son travail ( films, pièces sonores, installations, documentaires radiophoniques) s’inscrit dans une pratique protéiforme révélant les problématiques politiques économiques, mémorielles et esthétiques qui déterminent secrètement le territoire.
> Faire communs
Résidences et parcours d’art contemporain en vallée du Lot
Cajarc > Saint-Cirq-Lapopie
du 15 juillet au 30 août
Avec les artistes François Martig, Natsuko Uchino, Marie Preston avec Line Gigot et Graziella Semerciyan
Commissariat : Maria Barthélémy et Martine Michard
Co-construire, co-agir pour créer et « faire paysage » ensemble. Dans cette géographie inventée, les pratiques artistiques font partie d’un ensemble plus vaste de milieux associés où l’ethnologie, avec ses qualités d’écoute et d’analyse, tiendra sa part du « faire ».