Villages A-Venir, l’innovation lotoise qui fait école à l’échelle nationale
Le dispositif a été repris dans le plan France Ruralité.
A l’occasion de la présentation du plan France Ruralité par Elisabeth Borne ce jeudi 15 juin, Serge Rigal, président du Département du Lot et Rémi Branco, vice-président en charge des solidarités territoriales et de l’agriculture se sont félicités de la reprise par la première ministre de leur proposition de créer un programme d’ingénierie spécifique à destination des communes rurales, baptisé, sur le modèle mis en place en 2021 dans le Département du Lot : Villages A-Venir
Cette expérimentation menée par le Département du Lot depuis l’automne 2021 auprès de quatre communes rurales consiste en un accompagnement sur mesure en terme d’ingénierie et dans la mise à disposition de moyens humains, Villages A-Venir version lotoise a permis aux élus locaux d’appréhender différemment les enjeux stratégiques qui se posent à leur communes (logement, revitalisation de centres bourgs, mobilités, aménagements, etc..).
Les résultats de cette expérimentation et le détail du dispositif avaient été présentés le 30 mars dernier par Serge Rigal et Rémi Branco à Dominique Faure, ministre de la Ruralité, dans le cadre de la préparation du plan France Ruralité.
« Je me réjouis que le modèle innovant que nous avons bâti dans le Lot puisse être repris et généralisé à l’échelle nationale » a souligné Serge Rigal. « Nous sommes convaincus qu’en accompagnant les petites communes et en les dotant des moyens de leur développement, nous pourrons dessiner une ruralité porteuse de futur. Voilà pourquoi côté Département du Lot nous sommes déjà en route pour lancer Village A Venir 2 et accompagner fortement le double de communes dès 2024. »
Pour Rémi Branco, « cette reconnaissance du travail menée dans le Lot est une excellente nouvelle » : « Je tiens d’une part à féliciter les agents du Département et du CAUE du Lot qui voient ainsi leur innovation récompensée. Cette reprise à l’échelle nationale démontre une nouvelle fois la vertu de la décentralisation : quand les territoires innovent et trouvent des bonnes idées, il faut les reprendre à l’échelle nationale. C’est le cas avec Villages A-Venir. Un regret toutefois, le dispositif national, s’il accorde des moyens supplémentaires aux communes rurales volontaires (20 jours en équivalent temps plein) est beaucoup moins ambitieux que celui que nous portons dans le Lot où les villages bénéficient d’un accompagnement de plusieurs mois. Je souhaite donc que cela soit une première étape pour que l’Etat demain, renforce encore plus son action vers la ruralité ! »
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