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Sibelle pose une question à Fabien Galthié


Chaque samedi, l’actualité lotoise vue par Philippe Mellet et surtout par ses chats.

Je pensais aborder bien d’autres sujets, comme chaque semaine. En cette veille de Pâques, je pensais d’abord souhaiter à toutes et tous un bon week-end avant que ne débute une longue période de confinement (nouvelle version). Ou #confinement3 ainsi qu’on le surnomme sur les réseaux sociaux. Profitez bien de ce moment en famille (et dans le respect des gestes barrières) pour déguster un gigot d’agneau (du Quercy, of course), pour célébrer la Résurrection (si vous êtes croyant) ou à tout le moins ce moment de paix et d’espérance (si vous ne l’êtes pas ou plus). 

J’imaginais saluer le coup d’envoi de la 2ème édition de l’opération « Cahors Révélation Malbec », notre cher vin d’ici étant en vedette chez 230 cavistes de France et Navarre, afin de « de montrer aux consommateurs le visage du Cahors d’aujourd’hui » selon les mots d’Armand Gérard (directeur marketing et communication de l’UIVC) que rapporte Medialot. Ce que je confirme, établi à demeure dans le Lot depuis quelques années seulement. Il y a aujourd’hui des vignerons qui ont un talent fou pour rester fidèles aux valeurs d’antan tout en empruntant les chemins de traverses et de la modernité pour proposer in fine des vins à la fois profonds, authentiques et sautillants, vifs et primesautiers comme des éclats de rire déchirant une nuit d’été à la belle étoile.

Enfin, j’escomptais toucher un mot relatif à la création d’un tout nouveau Groupement Départemental des Photographes et des Vidéastes du Lot (tant il y a dans ce département des talents en la matière, inspirés par la beauté de nos horizons mais pas seulement, qui ont mille fois raisons de vouloir s’unir pour « défendre une profession aujourd’hui en manque de reconnaissance, en proie à une uberisation et à une concurrence déloyale ».

Et encore un dernier mot sur un tout autre sujet, qui nous aurait embarqué à des milliers de kilomètres de notre cher « 46 » : je voulais dire tout le bien que je pense du dernier livre de Vincent Duluc, « Carole & Clark » (chez Stock), pour Carole Lombard et Clark Gable. Une plongée dans le Hollywood des années 30 et 40 à travers deux stars hors normes qui furent bien davantage que mari et femme, qui tutoyèrent le paradis et l’enfer, deux monstres sacrés et deux sacrées personnalités. Un récit à la fois drôle, piquant et cependant qui nous conduit jusqu’aux larmes et aux lames de fond qui bousculent même les icônes. Dépaysant et sensible, un livre signé par une signature, par ailleurs journaliste sportif et plume reconnue de L’Equipe. Un coup de chapeau sincère mais aussi un brin perso : j’ai été journaliste sportif moi-même et j’ai toujours voulu convaincre une partie de la profession comme du public qui s’acharne à croire le contraire que le journalisme sportif est la meilleure des écoles et qu’on n’y fait pas carrière sans savoir écrire. Et surtout bien écrire. Sinon, un tweet suffirait.

Et puis, et puis. Toute essoufflée (elle venait de tenter vainement un saut à la Bubka pour se payer une mésange venue picorer quelque graine dans le filet que nous avons, pas fous, fixé hors de portée de toute velléité de notre tigresse), voilà que Sibelle est venue me stopper – ou quasi – dans mon élan. « Toi qui tiens chronique, tu pourrais transmettre un message au sélectionneur du XV de France ? » J’ai opiné du chef, sachant qu’elle savait, évidemment, que Fabien Galthié est originaire du Lot. Elle m’a résumé son propos en forme de supplique. Sans lui confesser que malgré mon passé professionnel sus mentionné (mais j’étais alors en poste dans les Ardennes, plus une terre de mission que d’élection pour le rugby), j’étais de fait moi aussi assez ignare en la matière.

Alors voilà. Je m’associe à ma protégée féline, monsieur Fabien, pour vous féliciter quant au travail accompli depuis votre prise fonction et cette deuxième place dans l’édition 2021 du Tournoi des VI Nations. Mais un truc nous chagrine. Alors autant s’adresser au bon dieu qu’à ses saints. Même en temps de Pâques. Pourquoi, si souvent, voire dans certains matches invariablement, lors de phases offensives, plutôt que de déployer leurs ailes sur les ailes via des passes conclues par un sprint et un plongeon synonyme d’essai, nous voyons les joueurs finalement repiquer au centre pour aller en quelque sorte s’encastrer dans la défense adverse ? Et dès lors, ne plus guère progresser que centimètre par centimètre, attendre de récupérer le ballon soudain apparu dans cette forêt de jambes, pour de nouveau aller au contact et ainsi, à la seule force du pack, espérer gagner la ligne pour enfin plaquer le ballon au sol du bon côté de la ligne ? Sibelle et moi, on vous remercie par avance.

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