Sénatoriales : Gérard Miquel a tourné la page
Le maire de Saint-Cirq-Lapopie qui ne se représente pas au sénat revient sur son expérience au palais du Luxembourg et sur le scrutin de ce dimanche. Rencontre.
« J’ai choisi Saint-Cirq pour me consacrer à 200 % à tous les projets à venir » explique Gérard Miquel, sénateur de la République En Marche ! jusqu’à dimanche soir. « Quand je suis arrivé au sénat en 1992 je faisais partie des 10 plus jeunes sénateurs. J’ai été membre du bureau, questeur, président et rapporteur de la commission de contrôle des comptes du sénat, membre de la commission des finances et du développement durable. On peut dire que je connais bien la maison. Je n’ai pas de regrets mêmes si cela fait un pincement au coeur… mais j’ai toujours considéré qu’il fallait assurer le renouvellement des générations, promouvoir de nouveaux talents » précise-t-il avant de se pencher sur le scrutin du 24 septembre : « Je serai dimanche à Cahors pour voter… je trouve qu’il y a trop de candidats ce qui fera qu’il y aura un second tour. Il faudra que des gens se rassemblent pour rester dans le mouvement progressiste. La gauche traditionnelle est divisée. Dans une campagne sénatoriale, l’investiture d’un parti est moins importante qu’aux législatives par exemple. »
> « Je trouve que c’est dommage de ne pas avoir permis aux parlementaires de pouvoir rester maire d’une petite commune. On va se retrouver avec des élus qui n’ont pas de connaissance des collectivités et qui seront sous influence de l’administration » regrette Gérard Miquel.
> Gérard Miquel est le sénateur du Lot qui aura siégé le plus longtemps au palais du Luxembourg devant Gaston Monnerville, Maurice Faure…