« Les Figures du Lot » et « Entre la Mort et les mots, j’ai choisi » : 2 nouveautés chez Tertium Editions
Un vademecum et un roman noir sont à l’ordre du jour.
La maison d’édition cajarcoise, Tertium Editions, de Régis Blanchard présente 2 nouveautés :
– « Les Figures du Lot », un vademecum du Lot composé par Alain le Blanc, qui revient ainsi à ses racines de journaliste.
Certains sont célèbres, d’autres portent des noms connus sans que pour autant les Lotois sachent trop quelle réalité ils recouvrent, pourquoi et comment la mémoire collective a cru bon de devoir en retenir le souvenir et, du même coup, baptiser (ou non) de leur nom un certain nombre de rues, places, squares et autres salles des fêtes de nos villes ou de nos villages. Comme partout en France, les résidents du Lot, petit département rural de quelque 175000 habitants, ont pris l’habitude de côtoyer ces noms, de les citer parfois sans plus se poser de questions. Le paradoxe est là: ils sont plus ou moins connus par leurs adresses postales, commerciales, etc., mais non (ou si peu…) pour l’histoire qui est la leur. Il ne subsiste de ces hommes et de ces femmes que l’enveloppe. Le contenu, souvent, s’est évaporé dans les fumerolles du temps. Et pourtant!… À y regarder de près, à pénétrer dans toutes ces vies, on découvre la fabuleuse et singulière palette qui confère au Lot (dans le cas qui nous occupe) son étonnante lumière et sa dimension fascinante et secrète de « Terre des merveilles ». Du Ségala aux Causses en passant par le Limargue ou les vignobles, la mystérieuse et discrète richesse du Lot repose, en partie, sur ces personnages souvent tombés dans l’oubli. Certains sont nés sur cette terre, d’autres, étrangers à elle, l’ont découverte, souvent par un heureux hasard, et, fascinés, l’ont adoptée, la nourrissant à leur tour des fruits de leur célébrité.
– « Entre la Mort et les mots, j’ai choisi » , un roman noir, ancré dans le territoire figeacois, premier roman de Fleur Brié, fondatrice avec son mari du restaurant « L’Encas Nature » à Figeac.
Elle avait hâte de découvrir ce qui se cachait à l’intérieur de cette enveloppe. Elle jeta le reste du courrier sur la table basse et le coeur battant, l’ouvrit. Elle y extirpa une feuille blanche pliée en quatre. Avant de la déplier, elle ressentit le besoin de faire connaissance avec elle, de procéder par étapes pour se rassurer. Elle la huma, l’observa de près, de loin, la caressa, la déplia délicatement et la lut à voix haute comme pour mieux s’en imprégner. « Entre la Mort et les Mots, j’ai choisi » Rose. Voilà ce qui y était écrit. Aucune formule de politesse, une seule phrase, quelques mots, des signes de ponctuation, aucune explication, un nom de fleur qui semblait être un prénom. Une si petite phrase pour une si grande feuille.