Les campings du Lot veulent positiver
L’association a tenu son assemblée générale le 8 mars dernier à Soulomès.
Son président, Christian Moncoutié, a précisé que l’association regroupait 75 établissements. « L’hôtellerie de plein air représente un poids économique important dans l’activité touristique lotoise. Elle est le 1er hébergeur du département et représente en 2015 environ 910 000 nuitées. Les professionnels collectent et reversent aux communautés de communes ou d’agglomérations la taxe de séjour et la taxe additionnelle pour un montant que l’on peut évaluer aux environs de 350 000 euros pour l’ensemble du Lot. Nous contribuons donc très largement au maintien des services à la population et au dynamisme économique. Les chiffres de l’INSEE annoncent une hausse de la fréquentation mais il faut relativiser car en 2014, nous avions connu une baisse sensible. La baisse de la clientèle néerlandaise, clientèle majeure pour le Lot, se poursuit » a indiqué le président.
Et de regretter : « L’entrée en force de l’économie dite « collaborative » dans tous les secteurs d’activités ne rassure pas les professionnels du tourisme. En effet, comment accepter d’un côté toujours plus de règles, et, de l’autre le développement d’activités parallèles sans aucune régulation. Sur un plan plus départemental, malgré les demandes répétées auprès des services de l’Etat, il existe toujours des pseudos campings qui continuent à fonctionner sans que personne ne s’en inquiète. » Christian Moncoutié a conclu sur les perspectives : « Nous voudrions que la dynamique de 2015 se poursuive. Malgré le contexte, nous restons le premier hébergeur marchand du département. »
> En ce qui concerne l’accueil des camping-cars, l’association souhaite que le stationnement soit payant. Le manque de volonté des élus locaux, qui pour la plupart restent sur une vision trop réductrice du tourisme et de ses enjeux économiques, n’a pas permis qu’une solution soit trouvée à ce jour. L’association souhaite néanmoins rester dans une démarche constructive afin que dans l’avenir, et face au développement continu de ce mode d’hébergement, un accueil de qualité tarifé (public ou privé) soit proposé à cette clientèle