Figeac : Le collectif de sauvegarde des écoles de village campe devant la sous-préfecture…
L’action a débuté le samedi 20 février.
« Le DASEN m’a tuer », « Haut-Ségala Etat d’urgence attentat à la ruralité », « Mort de l’école = mort du village »…Samedi 20 février, le collectif citoyen de sauvegarde des écoles de village du Lot est passé à l’action en campant de manière pacifique jusqu’à nouvel ordre devant la sous-préfecture. Une manifestation de soutien a également eu lieu rassemblant parents, élus, enseignants, agriculteurs de la Confédération paysanne, des membres de l’association de Défense de la gare d’Assier… « Le collectif va camper devant la sous-préfecture jusqu’à ce qu’ils obtiennent satisfaction : le maintien de leur école » a expliqué Pierre Dufour de la Conf’. Le maire de Saint-Cirgues et président de l’association des maires ruraux du Lot, Christian Venries, s’est fait le porte-parole du mouvement : « Le protocole que nous n’avons pas signé impacte des secteurs entiers et force les élus à jouer à qui flingue qui, à qui se sacrifie ? Sur le Haut-Ségala, nous ne sommes pas dupes, ils veulent qu’il n’y ait plus qu’un site. Le grand écart chez nos grands élus, ça suffit. On est là pour l’école mais aussi pour défendre la ruralité. L’Etat nous met devant le fait accompli avec une casse sociale inimaginable dans les territoires ruraux. On occupe l’espace devant la sous-préfecture, un symbole, et on attend que l’Etat se positionne sur le maintien de nos écoles. On ne bougera pas tant que nous n’aurons pas obtenu gain de cause. Nous sommes motivés ! »