Cahors : Ciné classic comédies musicales au Quercy

Deux films sont à l’affiche ce jeudi (et on peut commander des tapas).

Vous avez adoré Lala Land ? Venez découvrir ce jeudi 14 mars au Quercy 2 grands classiques de la comédie musicale qui ont inspiré plusieurs générations de réalisateurs ! Au programme, deux films de Vincente Minnelli, avec Fred Astaire et Gene Kelly :

– à 18 h 30 : Tous en scène ! (1954, 1h52)

> Fruit de l’époque bénie où la MGM, sous l’impulsion du producteur Arthur Freed, produisait des films populaires d’une haute tenue artistique, Tous en scène est un joyau de la comédie musicale. Il peut être considéré comme l’apothéose d’un genre (en témoigne l’hommage animé d’Universal début 2017), par sa manière de faire l’apologie du spectacle en tant que divertissement, mais aussi la réflexion qu’il apporte sur l’art du spectacle. Avec beaucoup d’humour, les deux scénaristes se sont inspirés de leur propre expérience et ont largement puisé dans la carrière et la personnalité de Fred Astaire pour imaginer Tony Hunter : même carrière déclinante, même phobie de danser avec des partenaires trop grandes pour lui… Minnelli lui-même s’est autoparodié à travers Jeff Cordova, le metteur en scène. L’occasion de transcender le thème qui parcourt toute son oeuvre : les noces tumultueuses du rêve et de la réalité.

– à 21 h : Un américain à Paris (1952, 1h53)

> On ne compte plus les adaptations sur les planches de l’une des plus célèbres comédies musicales de tous les temps. Gene Kelly en tête d’affiche et à la chorégraphie, Leslie Caron, qui débute, à ses côtés, Georges Gershwin à la musique, Oscar du meilleur film, Golden Globes de la meilleure comédie musicale… Ce ne sont pas les arguments qui manquent pour convaincre d’aller (re)voir cette petite merveille. Hommage au passé du réalisateur, peintre devenu cinéaste, la musique et les images trouvent leurs équivalents picturaux chez Toulouse Lautrec, le Douanier Rousseau… La mise en scène de Vincente Minnelli permet de nombreuses lectures, entre beauté picturale et mélancolie, tout en délivrant ce bonheur simple que l’on ressent devant les grandes comédies musicales de l’âge d’or hollywoodien.