Producteurs de noix du Lot : Huguette Tiegna salue le lancement du dispositif d’indemnisation exceptionnel
Demande d’aide auprès de FranceAgriMer à déposer jusqu’au 20 novembre prochain.
Le gouvernement a annoncé, ce mardi 31 octobre, le lancement d’un dispositif d’indemnisation exceptionnel des producteurs de noix pour compenser les pertes économiques des exploitations les plus fragilisées par de multiples aléas et difficultés. Cette aide cible les exploitations nucicoles qui ont subi des pertes supérieures à 20 % de leur chiffre d’affaires (par rapport à un chiffre d’affaires de référence). Après application d’une franchise, ces pertes seront indemnisées à hauteur de 80%. Les producteurs peuvent déposer une demande d’aide auprès de FranceAgriMer jusqu’au 20 novembre prochain. Les indemnisations seront versées avant le 31 janvier 2024. « C’était une nouvelle très attendue par les producteurs de noix de notre département. Entre la surproduction mondiale qui a eu un impact très fort sur le marché français, et les difficultés à écouler la production locale, avec des prix en chute libre, la filière noix du Lot n’a pas été épargnée par les difficultés depuis l’an dernier. En liaison avec les acteurs lotois du secteur, j’avais alerté le ministre de l’Agriculture à ce sujet. C’est pourquoi je me réjouis aujourd’hui de cette annonce qui va faire du bien à nos exploitations qui produisent une noix de grande qualité gustative et excellente pour la santé », a déclaré Huguette Tiegna, députée du Lot. L’aide de l’État, qui concerne aussi les producteurs de cerise, pourra être déployée dans le cadre de l’activation de la réserve agricole par la Commission européenne. Jusqu’à dix millions d’euros, dont deux millions de crédits nationaux, pourront être mobilisés pour ce dispositif réservé aux filières noix et cerise, selon le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Un rapport du Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux (CGAAER), doit permettre de formuler des recommandations sur la structuration économique de la filière nucicole, pour améliorer l’organisation et la résilience de la filière et adapter la production aux débouchés et perspectives de marché.
Photo DR