Vin de Cahors : Au coeur du projet «Ultralocal El Cahors» de Léo Borsi et Pascal Piéron
L’oenologue travaille sur des cuvées microparcellaires.
La musique de Léon Gieco en fond sonore avant d’arriver sur les parcelles : Bovila, Les Vieilles Vignes, Hugoye, et les Thermes. Léo Borsi, physique de pilier des Pumas, oenologue et maître de chai du Vieux Télégraphe à Châteauneuf-du-Pape mais aussi producteur de vin en Argentine dans la vallée d’Uco, arpente les parcelles. A ses côtés , Ricardo Garcia, ingénieur agronome, mesure les rangées de vignes, pèse les grappes sous les yeux de Philippe Ducoum, maître de chai sur tous les vignobles de la famille Piéron. « Avec Pascal Piéron, nous sommes partenaires sur le projet «Ultralocal El Cahors» dont l’objectif est de produire deux ou trois vins qui représentent les terroirs de Cahors avec une méthode qui est un mix entre France et Argentine » explique Léo Borsi qui livre une partie des secrets de ces futures cuvées parcellaires : « On va sélectionner les meilleures parcelles puis les meilleurs « morceaux ». Nous allons pousser à l’extrême la sélection qualitative. Nous allons quantifier la récolte puis la cave va microvinifier cette microparcelle. Pour l’année 2014, on produira 10 000 bouteilles sur deux cuvées différentes. »
Le terroir de Cahors -la terre rouge argileuse, le calcaire- fait briller la pupille de ces deux passionnés. « Avant d’avancer, d’aller plus loin dans ma propriété de l’Uco, ce qui nous intéresse c’est de connaitre les origines du Malbec et participer, à notre niveau, au renouveau de l’appellation. Cela représente beaucoup pour nous d’être ici » avoue l’oenologue. Après la visite des parcelles vient le temps de la dégustation : complexité et puissance d’un côté, finesse et élégance de l’autre. Les combinaisons sont multiples. Léo Borsi conclut : « Le terroir, je ne veux pas le corriger, je veux l’accompagner pour révéler de beaux arômes. » Le Nouveau Monde conjugué avec les origines du Malbec.