Un grand de la chanson française AVEC Pradines : Frasiak !
Le concert aura lieu le samedi 15 décembre, à 20 h 30, salle Daniel Roques.
Une programmation riche est proposée par AVEC Pradines : ce dimanche, « Le mariage forcé » de Molière par la troupe Art’rire and co pour venir rire en famille, puis le samedi 15 place à la chanson française avec Eric Frasiak. « Des coups d’blues, des coups d’frein, des coups d’gueule au bout d’la nuit aussi ». Oui, il en a connu des coups durs depuis ses débuts dans la chanson à l’orée des années 80. Ardennais se situant dans la mouvance des Béranger, Lavilliers, Eric Frasiak se contente du succès d’estime alors qu’il a la voix, les mots et les notes d’un grand de la chanson vivante. Son énergie sur scène est remarquable, sans oublier son humour et son regard tendre, quelques fois amusé et mordant. Ses chansons nous parlent de sa vie et aussi des choses qui le dérangent, avec beaucoup d’émotion. Ça se sent musicalement en écoutant sa musique, mais aussi en entendant ses mots pleins de tendresse et qui tombent « juste » sur le sujet abordé ! Et c’est pourquoi ses textes sont forts.
Frasiak a une personnalité et une authenticité de poète révolté par la bêtise, une sensibilité d’écorché. Ses textes empruntent leur rythme et leur couleur à la langue vivante contemporaine celle de la rue et de la vie. Sur scène, c’est un grand souffle de bonheur et de tendresse. Dans cette formule acoustique, Frasiak est superbement accompagné par son complice de toujours, Benoît Dangien au piano.
> Entrée : 12 euros – 10 euros (adhérents et tarif réduit) Réservations vivement conseillées : 07 68 56 08 35 ou en remplissant le formulaire en ligne (très simple et place garantie)
> Succès pour une troupe de jeunes comédiens talentueux !
A Pradines, dimanche en matinée, la troupe du collège d’Olt de Puy-l’Evêque venue jouer « Le Mariage forcé » de Molière a rencontré un succès bien mérité. Le public ne s’y est pas trompé et les conversations allaient bon train autour du goûter offert par l’association AVEC Pradines après les applaudissements fournis et le salut final. Ces jeunes comédiens, qui ont demandé à leur professeure Caroline Silvestre de travailler sur une pièce de Molière, peuvent être fiers de leur performance : Quel travail pour retenir ce texte difficile fidèle à la plume de Molière, quelle énergie pour les nombreux changements de rôles, quelle aisance naturelle, semble-t-il pour « jouer » les sentiments, les trahisons, les moments de séduction ! Gabriel Simonneau, Jean-Baptiste Gille, Leïla Perrouault, Marius Bonafous et Théo Cueille ont la passion du théâtre et ça se sent !. Beaucoup de justesse dans le jeu, une élocution parfaite, une fluidité étonnante, bref un vrai travail de pro ! Il faut noter aussi l’élégance des costumes réalisés par Quercy Créaction de Montcuq, un vrai plaisir de voir ainsi évoluer Sganarelle, Dorimène, Géronimo dans des atours dignes du XVIIème siècle. Bravo à toute l’équipe à qui il faut souhaiter de poursuivre sur les routes du théâtre…