Saint-Pierre-Lafeuille : Antenne SFR, le maire alerte l’ARCEP
Le bras de fer se poursuit.
Près de deux années ont passé depuis une ordonnance du juge des référés, et la société antenniste Hivory ne semble pas résignée à abdiquer. Pourtant, la place est désormais prise par une nouvelle société antenniste. Frédéric Bonnet, le maire, rappelle brièvement les faits : « Nous avions été force de proposition avec cette société qui a souhaité malgré tout passer en force sur un site peu adapté en contrebas de l’entrée du village, sous les fenêtres des quelques habitants qui n’ont pu faire autrement que de monter un collectif afin de se défendre, avec la participation active des Saint-Pierrois et de la municipalité. Le juge des référés avait alors cloué au sol cette antenne. Aujourd’hui, la société Hivory, malgré notre main ouverte à la négociation, n’a jamais souhaité communiquer, avec une rotation incessante de ses chargés d’affaires rendant aujourd’hui tout contact impossible.… Et depuis, le site proposé depuis toujours par la municipalité est occupé par un prestataire œuvrant principalement pour Orange, mais pas que… » Aussi, la société Hivory a produit un mémoire en défense sur le fond contre les consorts du collectif obligés de présenter à leur tour un mémoire en réplique. Un bras de fer se crée ainsi entre la société antenniste et le maire qui s’oppose catégoriquement à la mise en place d’une deuxième antenne distante de seulement 400m de l’autre, le tout en co-visiblité directe du Château de Roussillon, patrimoine classé aux Monuments Historiques. Il demande ainsi à SFR et à l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse) de négocier une sortie de crise par la mutualisation des équipements sur le pylône actuellement en place, en appelant à la rescousse députés et sénateurs.
Photo DR