Relégué en R1, le club s’appuiera sur ses juniors sacrés champions d’Occitanie pour rebondir.
La fin de saison 2024-2025 fut très particulière du côté du Stade Marivalois. A peine les seniors achevaient-ils un exercice assez pénible durant lequel ils furent assez vite distancés puis relégués de Fédérale 3 en Régionale 1 que les juniors balayaient tout sur leur passage pour être sacrés champions d’Occitanie (R2) avant de partir en vacances.
Alors que les entraînements ont repris à raison de trois rendez-vous par semaine, l’entraîneur Jérôme Ver compte s’appuyer sur un groupe étoffé : « L’ossature du groupe qui a rudement bataillé la saison passée est doublement enrichie. Nous pouvons d’une part compter sur l’intégration d’une dizaine de juniors ayant été sacrés au mois de juin (seuls deux jeunes éléments ont quitté le club pour rejoindre Cahors) et d’autre part sur l’apport d’un élément expérimenté dont le nom est bien connu au club, Mathieu Barrès… » A 33 ans, celui qui a effectivement débuté minot sous les couleurs de Lacapelle-Marival avant d’intégrer le pôle France de Marcoussis, d’être pro à Brive puis d’évoluer notamment à Limoges et Tulle a accepté de terminer… là où il avait commencé ! Une fidélité que Jérôme Ver apprécie évidemment à sa juste valeur ! « L’équipe aura globalement 22 ans de moyenne d’âge. C’est dire que Mathieu sera un repère pour les jeunes, qu’il pourra les encadrer sur le terrain et trouver aussi les mots en dehors… »
De toute façon, la philosophie du club est conditionnée à une réalité incontournable : « Nous n’avons pas d’argent, mais notre richesse, c’est la formation, avec une école de rugby étoffée, des cadets et juniors performants et en nombre suffisant (pas besoin de solliciter une entente pour former un groupe)… » convient le coach. Son discours d’intersaison se veut cependant pragmatique et volontariste. « Après la déception de la relégation, l’objectif est de rebondir. Surtout quand on sait que le premier de la poule montera directement. Cela étant, nous devons être conscients que le championnat de R1 n’est pas simple. Et nous serons attendus. Il y a quelques grosses cylindrées mais chaque week-end, ce sera à nous d’imposer notre jeu, d’avoir un rythme et une intensité hérités de la Fédérale 3. Si on y va petit bras contre des équipes qui chercheront l’opposition physique, on sera piégés… C’est avec ces mots que je prépare le groupe… »
Le mois d’août est donc studieux au Stade Marivalois, les séances ayant débuté par une préparation physique à laquelle va succéder la mise au point du collectif.
Photo d’illustration Stade Marivalois





