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Rappelle-toi Barbara, il ne pleuvait pas sur Catus ce jour-là 


Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux. 

– Ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili était mardi dans notre beau département. A Catus, elle a inauguré un nouveau centre de tri des emballages. Un investissement de 11 millions d’euros, porté par le SYDED qui a pu bénéficier des soutiens de Citeo (2 millions), de l’ADEME (1,6 million) et de la Région (480 000 euros). Très bien. Mais dans le cadre de cette rubrique, de mémoire de journaliste, on retiendra qu’on a rarement vu un ministre (ou son entourage) assurer après coup un tel service « après vente ». Mais il ne s’agissait pas de couvrir de louanges l’action de Madame Pompili. Non, via sept posts sur Twitter, agrémentés de photos et de vidéos, ce « thread » (ou fil) avait valeur de pédagogie. Histoire de saluer l’initiative lotoise, de la donner en exemple, et d’inciter citoyens et élus ailleurs dans le pays à parfaire leur engagement dans ce domaine. Pour les illustrations visuelles, vous pouvez vous reporter au compte Twitter ministériel. Voici en revanche le contenu écrit… Très bien formulé d’ailleurs. « Que deviennent nos déchets – plastiques, cartons, papiers, aluminiums – jetés dans nos poubelles de tri ? Petite explication étape par étape avec le très moderne centre de tri du Lot, porté par les collectivités et soutenu par l’Etat, que j’ai inauguré ce matin à Catus. »

– « 1. Les déchets sont pris en charge par une machine qui déchire les sacs poubelles pour faciliter le tri. Cette étape pourrait être évitée si chacun jetait directement ses déchets recyclables dans la poubelle, SANS UTILISER DE SAC. ➡️A nous de remplir notre part à la maison ! 2. Les déchets passent ensuite dans des « cribles à disque » qui les trient par taille. 3. Étape suivante : le « trieur optique » qui sépare les déchets par matière. 4. Les déchets, déjà séparés par taille et matière, passent ensuite au tri manuel pour retirer les résidus qui ne sont pas recyclables. 5. En triant correctement chez nous, nous facilitons la tâche des agents et assurons aussi leur sécurité. Ne PAS mettre dans la poubelle de tri : masques et tests usagés, médicaments périmés, seringues, couches, équipements électroniques, cartons imbibés d’huile… 6. Dernière étape : les déchets triés matière par matière partent dans une « presse à balle » pour être conditionnés séparément. C’est ça qui est ensuite réutilisé pour d’autres objets. Et voilà comment 15000 tonnes de déchets sont triés chaque année par 35 agents! » Si après tout cela vous n’êtes pas convaincus de bien remplir vos sacs jaunes, c’est à désespérer… 

– Une autre info qui met en avant et en valeur le savoir-faire et le dynamise de notre territoire. On apprend ainsi sur le site de l’Agence de développement économique de la région Occitanie que la société « Lot – Matière se diversifie dans le domaine de l’éolien off-shore flottant ». Explications : « Spécialisée dans la construction d’ouvrages d’art béton et métalliques, Matière a été créée en 1932 dans le Cantal. L’entreprise familiale est notamment implantée à Bagnac-sur-Célé, dans le Lot, depuis 1993. Au début des années 2000 elle a mis au point un concept innovant de pont métallique, industriel et évolutif, à montage rapide et a équipé une ligne de production spécifique à ce produit à Bagnac en 2008. Une innovation qui a permis à l’entreprise un fort développement international. L’entreprise s’est ensuite lancée depuis 4 ans dans un programme de recherche et de développement sur l’éolien off-shore flottant. »

– « Dans le cadre d’un programme ADEME, l’entreprise s’est tout d’abord attachée au développement d’un flotteur original. Sa connaissance du secteur lui a finalement permis d’être consultée pour répondre à un appel d’offres pour la participation à la construction d’une ferme pilote de 3 éoliennes off-shore, portée par la société QAIR. Stratégie payante : Matière est aujourd’hui retenue comme fournisseur privilégié de ce projet qui consiste à fabriquer 3 flotteurs de plus de 2600 tonnes. Ils seront fabriqués sur le site de Bagnac, transportés en sous-ensembles soudés et assemblés définitivement sur le site de Port-la-Nouvelle avant leur mise à l’eau. »

– On enchaîne par un coup de projecteur sur le blog IsaPixelVoyages d’une photographe de talent, établie à Rouen et biochimiste de formation qui a décidé de se consacrer désormais totalement à sa passion. Son dernier reportage est consacré à Cahors. Les images sont magnifiques, sortant souvent des sentiers battus : on a notamment apprécié les photos des portes anciennes des immeubles du quartier médiéval et le chapitre dédié au cloître de la cathédrale. 

On conclut avec cet ouvrage mis en avant par la délégation régionale du CNRS, basée à Toulouse : « 1628, la Peste ou la Mort aux Trousses ». Le livre est signé de Sylvie Mouysset, enseignante-chercheuse à l’Université Toulouse Jean Jaurès et il est édité par « Midi Pyrénéennes ». Commentaire sur le site du CNRS : « Cet ouvrage porte sur le retour de l’épidémie de peste dans Toulouse en 1628, après 20 ans d’absence. Le livre précise comment les autorités locales, sous l’autorité des Capitouls, ont organisé la lutte contre la maladie. Il explicite également, la façon dont la population a réagi, mais aussi comment les médecins ont essayé de lutter contre ce fléau, mal compris et mal soigné. Entre paranoïa, superstitions et fosses communes, il ne faisait pas bon vivre à Toulouse en 1628. » Sur Twitter, Bernard Seiden (le patron de la maison d’édition) livre quelques extraits : « Qui vient à cette heure ? Un homme seul déambule dans la ville déserte. Il marche à pas lents, s’arrête, hésite, reprend sa route. Dans les rues sombres de Toulouse, seuls les chats battent le pavé à cette heure avancée d’une chaude nuit d’août et pourront un jour témoigner de sa présence insolite en ces lieux. Comment diable a-t-il fait pour passer à travers les mailles du guet ? Voilà presqu’un an que la peste rôde alentour. Les hommes de l’ordre, capitouls et officiers du parlement, se tiennent informés de l’avancée du fléau. Née sur les champs de bataille de la guerre de Trente Ans, la peste va d’un bon pas, nichée dans les hardes des voyageurs, soldats, marchands et autres colporteurs ou vagabonds. Elle fait étape à Lyon, Saint-Flour, Cahors… ». Alors que la pandémie due au Covid n’est pas encore achevée, une lecture d’actualité… 

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