Raphaël Daubet : « La France intensifie son engagement dans l’aide alimentaire mondiale »
Rapport établi par le sénateur du Lot.
La commission des finances du Sénat a examiné mercredi 10 juillet 2024 le rapport d’information sur l’aide alimentaire, composante essentielle de la politique française de développement international, établi par Raphaël Daubet, sénateur du Lot et Michel Canévet, sénateur du Finistère. Ce rapport met en lumière l’engagement croissant de la France face à la crise alimentaire mondiale, exacerbée par le dérèglement climatique et les crises géopolitiques.
L’aide alimentaire représente une part importante de l’aide publique au développement. Elle sert de réponse immédiate aux crises alimentaires, mais peut aussi renforcer la résilience des populations affectées ou soutenir le développement de l’agriculture. Cette aide peut se manifester sous forme de livraisons directes de denrées alimentaires ou de transferts financiers. Selon les dernières données des Nations Unies, 735 millions de personnes ont souffert de la faim en 2022. Cette situation a nécessité une augmentation significative des flux d’aide alimentaire, représentant 32 % du total des flux mondiaux d’aide publique au développement entre 2016 et 2021, d’après l’OCDE. Depuis 2019, la France a considérablement augmenté ses contributions en matière d’aide alimentaire. Cet effort s’inscrit dans un double objectif : renforcer l’influence française au sein des organisations multilatérales, et apporter une assistance vitale aux populations en détresse.
Les sénateurs Raphaël Daubet et Michel Canévet ont ainsi proposé plusieurs recommandations pour optimiser l’impact et la gestion de l’aide alimentaire française. Ces recommandations ont plusieurs objectifs : valoriser l’effort français dans un document de politique transversale ; clarifier et coordonner les instruments en définissant clairement les dispositifs d’aide alimentaire ; envisager un rapprochement des procédures de sélection et renforcer l’influence française en maintenant des contributions élevées pour conserver une place stratégique au sein des organisations internationales.
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