Montcuq : Festival de la chanson à texte les 23, 24, et 25 juillet

Toujours fidèle à sa formule conviviale du repas-concert, le festival organisé par l’association Cours & Granges propose trois soirées, dans la cour du collège de Montcuq qui domine le cœur du village.

Un apéritif puis un repas servi par un ballet de bénévoles virevoltant autour des tables rondes nappées et fleuries, permettent les échanges entre aficionados de la chanson de qualité. A la nuit tombante, le spectacle commence. On y applaudit chaque soir deux artistes rivalisant d’humour, de poésie et de talent. Tout commence, jeudi 23 juillet, avec les deux vedettes que sont Francesca Solleville et Michel Bühler. Point n’est besoin de présenter Francesca Solleville dont la vie épouse et façonne l’histoire de la chanson. Elle a été de tous les cabarets, de toutes les scènes, a chanté les poètes, éternelle rebelle dont Rezvani disait : « Quoi qu’elle chante, où qu’elle chante, elle chante pour la rue et dans la rue ». Michel Bühler, vient de Suisse avec dans ses bagages 300 chansons et dénonce de sa voix douce et chaude le monde moderne qui sanctifie le chacun pour soi.

Cocktail détonant

Céline Caussimon et Evelyne Gallet seront sur scène le vendredi 24 juillet. Les activités de Céline Caussimon sont multiples : théâtre, TV, chansons. Observatrice ironique, elle repère les petitesses, les lâchetés dont elle fait ces histoires qu’elle aime à nous conter. Eruptive est le terme qui convient pour qualifier Evelyne Gallet et sa chevelure couleur de lave. C’est un cocktail détonant que cette femme qui se moque des conventions, pratique l’autodérision avec une verve, une gouaille inimitables, parfaitement à l’aise avec les textes au vitriol de Patrick Font qui sont taillés à sa démesure.

Musique, verbe et déconnade

Le samedi 25 juillet, la première partie sera assurée par Jean-Sébastien Bressy avant de clore le festival avec le groupe Entre-Deux-Caisses. Jean-Sébastien Bressy à la fois pianiste et auteur-compositeur-interprète est tombé jeune dans la marmite musicale, il écrit ses premières chansons à l’âge de douze ans et connaît la scène en tant que pianiste accompagnateur âgé de seulement une quinzaine d’années. Quant aux quatre gaillards de Entre Deux Caisses s’ils ne semblaient pas destinés à la chanson, ils l’étaient tous à la scène et ont fait de leurs talents divers un spectacle ragaillardissant et fort drôle, réunis par leur goût de la musique, du verbe, et de la déconnade , comme ils disent.