Mobilisation vaccination à l’hôpital de Cahors
Plusieurs actions sont au programme du 25 au 29 avril.
A l’occasion de la 10ème semaine européenne de la vaccination, l’hôpital de Cahors, et notamment l’équipe du centre de vaccination départemental (ouvert depuis janvier), les services d’infectiologie et de pédiatrie, se mobilisent pour des actions d’information et de sensibilisation sur le thème de la vaccination, à l’intention du public et des professionnels de santé. Ainsi du 25 avril au 29 avril, de 14 h à 16 h, dans le hall d’accueil général de l’établissement, les membres de l’équipe du CVD et les médecins échangeront avec le public sur ce thème. « C’était l’occasion d’aller vers les gens, de discuter de la vaccination, de répondre aux questions » ont expliqué en choeur les Drs Sophie Ancellin, Emilie Boidin, infectiologues et Thierry Lecine, pédiatre. « Le virus de l’hépatite B, très contagieux, se transmet par voie sexuelle ou sanguine. Il est responsable en France de 280 000 infections chroniques du foie, et de 1300 décès. Le vaccin, très efficace, existe, malheureusement controversé à tort. Le cancer du col de l’utérus est un cancer fréquent chez la femme jeune. L’agent responsable, le papillomavirus, peut être combattu par la vaccination. Or, en France, seulement environ 20% des femmes sont vaccinées contre 70% en Belgique » ont rappelé les praticiens.
Plusieurs actions sont au programme :
– une exposition intitulée « Planète vaccination », complétée par un panneau « Vaccinations et Polémiques » made in centre de vaccination départemental, ainsi qu’un panneau de réponses au quizz, organisé sur l’établissement entre le 29 mars et le 5 avril derniers, qui a recueilli 400 réponses.
– un diaporama de sensibilisation à la vaccination diffusé en continu toute la semaine.
– la création de carnets de vaccination électroniques personnalisés avec application pour téléphones portables, facilitant ainsi la gestion et le suivi des vaccins, et évitant des sur vaccinations éventuelles. « On peut télécharger MesVaccins.net et après il faut le faire valider par un médecin. Le Lot était pilote sur ce dispositif. On va essayer de le généraliser à tous les médecins » a précisé Thierry Lecine.
Des piqûres de rappel salutaires.