Cahors – Elections municipales 2026 : Combien de listes sur la ligne de départ ?
Tour d’horizon.
Les élections municipales 2026 sont programmées en mars prochain. A Cahors, Vivien Coste sera tête de liste de la majorité municipale. Il est pour l’instant le seul candidat à s’être officiellement déclaré et a commencé sa campagne en lançant notamment une large consultation des citoyens avec un questionnaire dans toutes les boîtes aux lettres et en multipliant les échanges : « En procédant ainsi, je fais de l’écoute des Cadurciens et de la proximité une priorité. L’occasion pour moi de les remercier de leur accueil chaleureux et de leurs nombreuses contributions. »En suivant, la liste « Cahors en commun » s’est lancée dans la bataille (LFI, membres des syndicats CGT et FSU…) et pourrait être menée par Elsa Bougeard de la LFI 46, candidate NFP aux législatives sur la 1ère circonscription du Lot, et ancienne conseillère municipale d’opposition, ou François Duchesne, ancien candidat aux élections municipales 2020 de la liste Cahors en transition (à moins qu’un autre membre de l’équipe ne soit désigné). Mais quid des autres ? Tour d’horizon.
« Je ne partirai pas. Ma volonté était de faire bouger Cahors au niveau économique et je n’ai pas pu le faire. Je préfère revenir dans le monde que je connais où il n’y a pas de coups tordus » a déclaré Thierry Lorin, candidat en 2020 et conseiller municipal d’opposition de « Cahors ensemble et autrement ».
Le Rassemblement National était sur la ligne de départ en 2020 avec une liste de « rassemblement des droites », « Agissons pour Cahors », conduite par Bruno Lervoire qui a depuis quitté la politique. « Nous sommes en train de travailler à l’établissement de listes à Cahors et sur d’autres villes du département. Nous lançons d’ailleurs un appel à ceux qui veulent s’engager à nos côtés pour faire avancer les choses » a expliqué Julien Leonardelli, délégué régional du Rassemblement National.
« Je ne serai pas candidat mais ça ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de liste d’opposition » a précisé Roland Hureaux, tête de liste en 2020 d’Aimer Cahors », qui a, en plus, été déclaré inéligible pour une durée de 3 ans suite aux élections sénatoriales de 2023.
En mai 2023, La Tribune Léon, association se revendiquant « d’une droite populaire, sociale, et ouverte sur la société civile », avait annoncé se préparer pour les municipales 2026. Pierre Costes, un des vice-présidents, a fait le point sur leur mouvement politique qui a vu une de leur figure, Daniel Morer, se retirer : « Il y a toujours un noyau actif qui représente une moitié de liste et qui pourrait facilement déboucher sur un groupe complet. Nous cherchons la tête de liste idoine. On pourrait aussi s’allier à une autre liste de droite-centre droit mais pour l’instant, on ne voit rien venir.»
Enfin, Aurélien Pradié, député du Lot, qui ne peut pas se présenter à l’heure actuelle en raison de la loi portant sur le non cumul des mandats a pourtant évoqué le sujet devant la presse le 18 juillet dernier : « « Je n’ai pas pris de décision ni dans un sens, ni dans l’autre (abandonner son mandat de député ou pas). Les règles sur le non cumul peuvent changer. Je ne me désintéresse ni de Cahors, ni de Gourdon, ni d’autres villes du département. Cahors est une pépite qui s’abîme et ça me fait mal au coeur. Cahors a un énorme potentiel mais si on ne fait rien elle peut basculer notamment d’un point de vue sécuritaire. »
