Les vignobles des Coteaux du Quercy et de Cahors reconnus par le label national « Vignobles & Découvertes »
Un plus notamment au niveau œnotouristique.
Avec l’appui des deux ADT du Lot et du Tarn-et-Garonne, l’appellation AOC Coteaux du Quercy, travaille depuis plus de 2 ans sur l’obtention du label Vignobles & Découvertes. Le territoire concerné s’étend du sud de Cahors au nord de Montauban, sur 34 communes réparties dans les deux départements, et compte 20 domaines viticoles, 9 en Tarn-et-Garonne et 11 dans le Lot. Le label vient de lui être attribué par Atout France (l’Agence de Développement Touristique de la France) et le Conseil Supérieur de l’Œnotourisme pour une durée de 3 ans. Il s’agit là d’une reconnaissance de la dynamique engagée pour structurer l’offre oenotouristique de la destination. Le 25 juin, une journée dédiée au lancement officiel du label s’est déroulée à Montpezat-de-Quercy. Cette journée avait pour objectif de célébrer la labellisation avec les 60 professionnels qui se sont engagés dans la démarche : restaurateurs, hébergeurs, sites d’activités de loisirs, lieux de visite…et vignerons de l’appellation.
Par ailleurs, labellisée Vignobles & Découvertes depuis 2013, la destination Cahors Malbec a obtenu son deuxième renouvellement du label le 15 mai 2019 et porte désormais le nom de « Vignobles de Cahors en Vallée du Lot ». Son territoire, basé sur le périmètre de l’AOP Cahors couvre les 45 communes de l’AOP situées en Vallée du Lot et du Vignoble et dans le Grand Cahors. Cette nouvelle dénomination, déclinée du nom du Grand site Occitanie Cahors-Vallée du Lot, découle de la mise en place d’une nouvelle stratégie œnotouristique se basant sur un positionnement valorisant le paysage. Cette double labellisation permettra de valoriser les Vignobles du Lot au sein de la région Occitanie, qui, il faut le rappeler, est la 1ère région viticole au monde !
> Mathieu Quèbre président du syndicat des vins des Coteaux du Quercy s’est réjoui de cette labellisation : « Aujourd’hui, grâce à ce label, nous aurons une plus grande visibilité à l’échelle de la région et au niveau national, et nous pourrons développer de nombreuses offres et services avec les prestataires adhérents. Notre syndicat actuellement se maintient. Le problème c’est qu’il n’y a plus de reprise et on perd un peu de vigne. Le problème de la transmission touche aussi bien les vignobles que le monde agricole. Mais on assiste aussi à un phénomène grandissant : des personnes extérieures à l’agriculture, au vignoble, se lancent pour créer des exploitations. Bien sûr la Chambre d’agriculture veille à ce que chaque projet soit viable. »