Les syndicats des enseignants dénoncent le manque de moyens
Les syndicats de l’Education Nationale FSU (SNUIpp, SNUEP, et SNES) sont inquiets.
Premier et second degré même constat : la rentrée est difficile. « Il y a des sureffectifs à Bretenoux, sur le RPI Miers-Alvignac-Rocamadour-Padirac-Rignac et à Salviac et pas de moyens pour y faire face. Avec les rythmes de 4 jours et demi, il y a une fatigue très prégnante pour les enseignants et les élèves. On est loin du discours de la ministre » indique Céline Sompayrac du Snuipp. Côté lycée professionnel, il manque deux postes à Clément-Marot à Cahors. Yves Françoise, co-secrétaire FSU-SNES, tire le signal d’alarme pour les collèges : « On utilise des Titulaires sur Zones de Remplacement pour boucher les trous. Il y a certaines matières où on a du mal à trouver des professeurs : maths, histoire/géographie, physique/chimie. Au mois de novembre, l’inspection d’Académie ne pourra pas assurer certains remplacements car il n’auront pas les effectifs nécessaires et devront faire de bric et de broc. La dotation est trop étroite et derrière se cache la crise du recrutement. »
«C’est du trompe-l’oeil, de l’arnaque»
Le représentant syndical dénonce l’expérimentation de la réforme des collèges à Puy-l’Evêque, Salviac, et Lacapelle-Marival : « C’est du trompe-l’oeil, de l’arnaque. Certains collèges et collègues n’ont pas été consultés. Ce qui va se faire aurait été fait dans un autre cadre. Et on leur donne plus de moyens au niveau horaires sauf que l’année prochaine, les établissements devront se débrouiller pour les trouver. » Enfin, il conclut sur « la réflexion lancée par l’inspecteur d’Académie sur la restructuration des collèges » : « En fait, il veut réfléchir à l’implantation des collèges. On veut bien discuter mais on est un peu inquiets. Il n’a pas fait de démarches pour rencontrer les syndicats, le personnel ou les parents d’élèves. » L’année s’annonce difficile…jeudi 3 septembre, à Castelnau-Montratier, il manquait déjà deux professeurs.