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Les héritiers de Murat le Lotois au galop pour célébrer Napoléon


Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux.

Fallait-il ou non célébrer le 200ème anniversaire de la mort de Napoléon Ier ? Vaste débat. C’est enfoncer une porte ouverte que de reconnaître que l’empereur a laissé en héritage le Code civil, les lycées et bien d’autres choses encore mais, que, dans le même temps, il se débarrassa de la république pour exporter, disait-il, les idées de la Révolution sur tout le continent. D’où des guerres qui firent des millions de morts. Et il y eut aussi le rétablissement de l’esclavage. Cela étant, dans le Lot, quand on parle de Napoléon, oubliant qu’on lui doit aussi le premier pont bétonné sur la Dordogne à Souillac, on pense surtout à Joachim Murat, qui devint son beau-frère puis roi de Naples. Et qui a sa statue à Labastide. Alors quand bien même les relations entre Napoléon et Murat furent loin d’être toujours apaisées, écoutons les héritiers de Murat. Voici d’abord quelques mots dans le Courrier des Yvelines de son descendant Pierre Antoine, installé à Rambouillet et assureur de son état. « Ma famille est tout à fait ordinaire, mon ascendance peut-être un peu moins. Mon père travaillait et ma mère s’occupait de ses six enfants. S’il y a un moment particulier qui m’a marqué, c’est ma première rencontre avec le Prince et la Princesse Napoléon et le briefing de la part de mes parents. J’avais 12 ans et je n’avais déjà pas le droit à l’erreur. Ensuite, c’est davantage les questions venant des autres qui m’ont fait prendre conscience du nom que je portais […]. On m’a toujours parlé de mon aïeul comme le plus grand cavalier de l’Empire, le plus courageux, le plus flamboyant aussi, également de son immense popularité comme roi de Naples et d’une manière plus globale, son destin hors du commun, de fils d’aubergiste de Labastide-Fortunière dans le Lot à Maréchal d’Empire et beau-frère de l’Empereur ! » Et d’ajouter encore sur sa famille : « Notre devoir est d’être les messagers de l’histoire, de veiller à la préservation de lieux emblématiques, de passer le flambeau aux générations futures. Notre devoir c’est aussi l’engagement public ou associatif et de donner de son temps pour les autres. Je ne compte plus dans ma famille le nombre d’élus de la République et de responsables associatifs importants. » Puis de conclure, sans surprise, quand on lui demande quel héritage a laissé son aïeul : « En tout cas pas celui d’être un grand cavalier, ça se saurait ! Mise à part cette boutade, je dirais que c’est davantage cette période de l’histoire qui nous a laissé un immense héritage. Chaque jour les citoyens utilisent des créations de Napoléon Ier, souvent sans le savoir. Le Code civil, les lycées, les sapeurs-pompiers de Paris, la Légion d’Honneur et la Banque de France, par exemple. »

Dans Corse-Matin (tout un symbole!), c’est le prince Joachim Murat lui-même, « descendant direct du roi de Naples et cinq fois arrière-petit-neveu de Napoléon 1er », qui s’est exprimé. « Napoléon demeure très populaire parmi les Français. Et pourtant l’Empereur est mal vu par une partie des responsables politiques de gauche comme de droite, qui craignent plus que tout de se voir reprocher l’hommage qu’ils rendraient au « fossoyeur de la République », ce qui est une absurdité dans les termes. » Et d’expliciter : « L’histoire de Napoléon, c’est avant tout celle d’un homme qui rencontre un peuple. Après dix années de guerre civile, il parvient à canaliser les problèmes du pays et part pour quinze ans de conquêtes ! Hormis César et Alexandre le Grand, je ne vois pas d’autre exemple de personnage ayant autant marqué l’histoire. C’est l’homme providentiel au sens du génie qui a rétabli la France et les Français dans une union qui fit de notre pays, à l’époque, la première des nations. […] Il est important de se rappeler que la France a été le phare et l’énergie du monde sous le règne napoléonien. Il ne faut pas cracher sur l’Empire comme cela a été fait par le passé. Car c’est cracher sur le peuple. […[ Ce bicentenaire, c’est le bon moment pour célébrer Bonaparte et se rappeler de lui, de son dynamisme, de son énergie. » Enfin, ces précisions pour savoir qui est qui parmi ses descendants : « La maison Murat est une famille royale en Italie et princière en France. Je porte le même nom que mon père qui est le 8ème prince Murat. Car tous les fils aînés de la famille portent le prénom de Joachim, en mémoire de leur ancêtre. Donc j’essaye tout d’abord d’être digne de porter le nom de mes ancêtres. Je me considère comme un souverainiste assumé qui se revendique gaullo-bonapartiste. Mais aujourd’hui, aucune formation politique officielle ne correspond à cette description même si j’éprouve une affection particulière et une proximité dans certaines idées d’hommes politiques français comme Philippe Seguin ou d’intellectuels comme Régis Debray. Ensuite, à mes yeux, l’épopée napoléonienne est à part dans l’histoire. C’est l’héritage d’une leçon d’énergie et de volonté. Quand on a la chance d’être un héritier de Napoléon, on a une leçon de ce qu’il est possible d’accomplir, on hérite de cette formidable énergie. L’Empire nous apprend que tout est possible. »

Encore un mot, ou plutôt quelques chiffres sur Napoléon et Murat. Le site Planet s’interroge si la « petite taille de Napoléon relève de la réalité historique ou d’une rumeur calomnieuse »… Où l’on apprend que lors de son autopsie, il fut avéré que Napoléon mesurait 1,69 m. Rien de ridicule cependant puisque la moyenne de ses contemporains tournait autour de 1,65 m. Seulement voilà : la rumeur selon laquelle il était petit viendrait (évidemment) de ses ennemis anglais. En effet, quand ils observaient son entourage, les espions anglais notaient que « plusieurs de ses généraux présentaient en effet des tailles très impressionnantes. Joachim Murat, roi de Naples, culminait par exemple à 1,81 m ! » Bref, si on a parlé du
« petit caporal », ce serait à cause du grand Murat !

– On change de sujet mais on reste dans la nostalgie. Visez ainsi cette photo du stade Lucien Desprats « plein comme un œuf en 1960 pour un match Cahors-Lourdes » , postée sur Twitter par surlatouche et que commente Benjamin Volot : « Le seul, l’unique, le stade Lucien Desprats ! ».

– Et on termine ce rendez-vous avec la petite épopée racontée sur Twitter d’une famille francilienne qui reprend une épicerie multi-services à Montgesty. C’était notre contribution à la politique d’attractivité du Lot. Bon vent à Sonia Gervais et aux siens !

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