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Les élus de Cahors ont trouvé la solution pour renflouer les finances de la ville 


Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux. 

– Pour commencer ce rendez-vous, cet extrait de l’éditorial de Mgr Camiade qui ouvre la livraison automnale (n°19) de l’Église du Lot, la revue du diocèse de Cahors (et qui en ligne sur le site dudit diocèse) :
« La cause de béatification d’un autre lotois, moins connu, le père Marie-Etienne Vayssière, né à Saint-Céré en 1864, est par ailleurs introduite depuis mars 2021. Désireux depuis l’enfance de devenir prêtre, il entre chez les dominicains, mais deux ans après son ordination, il est atteint d’une extrême fatigue et de maux de tête qui l’empêchent de lire et de se concentrer. Il vivote jusqu’au moment où ses supérieurs l’envoient à la Sainte-Baume (Var) pour veiller sur la grotte où la tradition indique que sainte Marie-Madeleine a fini ses jours. Il y restera trente ans, et, en ce lieu improbable et isolé, beaucoup de laïcs et de religieux trouveront auprès de lui les conseils de sagesse d’un père viscéralement attaché au Christ. Même s’il n’a plus la capacité d’assurer de grandes prédications, il demeure habité par une immense soif de communiquer la foi et il apprend à considérer l’apostolat comme ce qui s’épanche du trop plein de la contemplation amoureuse du mystère de Dieu. » Et vous, vous connaissiez le (peut-être) futur saint Marie-Etienne Vayssière ?

– On enchaîne avec la campagne pour la présidence des Républicains. Incontestablement, le député lotois Aurélien Pradié et son entourage jouent la carte « jeune(s) ». Des visuels avec le slogan « Change de disque, vote Pradié » ont ainsi fait leur apparition. Sur d’autres, on reconnaît la désormais légendaire Renault 4L avec laquelle il fit campagne au printemps dernier, avec à l’arrière-plan un surfeur et cette légende : « Rejoins la vague avec Pradié ». Enfin, a été lancé le hashtag #MoodPradie ! Une façon aussi de ringardiser ses adversaires ?

– Sur son compte Twitter, le Gouffre de Padirac rappelait cette semaine que son inventeur fut aussi un précurseur en terme de santé publique :
« Explorateur passionné, Edouard-Alfred Martel est aussi à l’origine de la 1ère loi française sur la protection de l’eau (15 février 1902) En effet, Martel tombe malade après avoir bu l’eau d’une source près de Cahors lors d’une de ses nombreuses explorations. En se référant aux travaux de Louis Pasteur, Martel prouvera que les gouffres pollués par les cadavres d’animaux sont à l’origine de graves épidémies. C’est ainsi qu’il luttera de nombreuses années contre la pollution des rivières. » Confirmation dans l’ouvrage « Danger pollutions ! » de Jean-Noël Salomon paru en 2003 aux Presses Universitaires de Bordeaux : « On serait surpris d’apprendre que dans les régions à très faible densité anthropique, comme le bassin amazonien, l’eau des cours d’eau est la plupart du temps parfaitement potable en dépit de sa couleur terreuse. Inversement, une eau limpide n’est nullement un critère de potabilité comme en témoigne la mésaventure survenue au célèbre spéléologue E. Martel qui ayant été gravement malade en ayant bu de l’eau de source comprit l’origine hydrique de certaines maladies. Son activité pour faire admettre ce fait devait aboutir à la loi du 15 février 1902 dite « loi Martel » sur la protection des eaux potables. » 

– Tout autre sujet : le cinéphile Philippe Merlin rappelle sur son compte dédié que la bonne ville de Figeac fut choisie comme cadre de tournage pour deux films. Et de citer le célèbre « Lacombe Lucien » de Louis Malle (qui avait une résidence dans le Lot) en 1974. On y reconnaît notamment la rue Victor Delbos et la place Edmond Michelet. Plus récemment, fut tourné en 2008 sur la ville et ses alentours « Né en 68 » d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau avec notamment au générique Laetitia Casta.

– Et voici notre plongée dans les archives avec ce billet publié dans L’Œuvre en date du 15 octobre 1929. Titré « A l’instar de Cahors », il suggère de prendre exemple sur une résolution des édiles lotois pour consolider leurs finances… « Sur Ia proposition de M. Paubert, le Conseil municipal de Cahors a voté le vœu suivant : « Toute personne qui par un legs gratifiera la Ville de Cahors, soit pour une œuvre d’édilité ou de bienfaisance, d’une somme die 20.000 francs recevra le titre de bienfaiteur de la ville et aura son nom fixé sur une plaque ou sur une voie publique. » Ce texte n’est certainement recommandable, ni par la clarté, ni par la correction, pour une dictée aux jeunes élèves de l’école primaire de Cahors. Mais il témoigne de l’esprit affranchi de M. Paubert et inaugure dans les pratiques municipales un système ingénieux.

– « Dans quelques années (si les autres municipalités ne suivent pas cet exemple) la ville de Cahors ne sera point comme les autres villes. D’abord parce que l’étranger qui demandera son chemin pour aller acheter un paquet de cigarettes au bureau de tabac ne s’entendra point faire cette réponse, comme partout : « Vous prenez l’avenue du Maréchal-Foch, vous tournez sur le boulevard Jean-Jaurès et vous trouvez le bureau de tabac sur la place Clemenceau ». Ce qui est assez fastidieux et aboutit à une abominable standardisation de nos préfectures et sous-préfectures. Mais on dira à l’étranger : « Vous prenez l’avenue Joséphine-Marcouly, vous tournez par la rue Stéphane-Malique, et le bureau de tabac est au coin de la rue Théophile-Salanié. Ainsi, la ville de Cahors conservera sa valeur locale, du fait que ses voies publiques porteront le nom de philanthropes autochtones et non point d’hommes illustres (ainsi, M. Anatole de Monzie, célèbre cadurcien, n’aura point son boulevard à Cahors, si ce n’est à titre de cujus ayant fait preuve d’une grande générosité posthume). Et Cahors ne sera point comme les autres villes, par cette autre raison que le poids des dépenses publiques ne sera plus supporté par les contribuables vivants. La vanité des Cadurciens défunts en fera les frais. »

– « Puisque les conseillers municipaux de Paris aiment tant les voyages, que ne vont-ils pas à Cahors étudier cette réforme, en apprécier les fruits et en prendre de la graine ? Etudiez le plan des rues de Paris. Vous serez déconcertés par un grand nombre de noms inconnus et saugrenus qui ne vous fourniront aucune référence. Ce sont les noms d’hommes célèbres que personne ne connaît, dont on a parlé un jour au sein du Conseil municipal on ne sait pourquoi, à qui les Conseillers municipaux ont voté une plaque pour avoir l’air de les connaître, et qui n’ont jamais versé un sou pour avoir leur rue, leur avenue ou leur impasse. »

– « J’habite, dans le quartier d’Auteuil, l’avenue Perrichont. C’est pour moi une raison de perplexité et un sujet de méditations continuelles. Qui était ce Perrichont ? Un vaillant général ? Un savant jurisconsulte ? Un incorruptible législateur ? Un explorateur hardi ou un économiste distingué ?… Ça se saurait peut-être. Alors, un personnage symbolique ? Nos conseillers municipaux, en tirant ce nom d’une comédie très connue de Labiche, ont sans doute voulu rendre public et honorable le goût qu’ils ont pour les voyages… (Le héros de Labiche s’appelle Perrichon, mais un conseiller municipal n’est pas obligé de savoir l’orthographe). » 

– « Combien je serais soulagé si j’apprenais que ce Perrichont fut un brave homme d’épicier, qui versa 20.000 francs pour laisser son nom sur une plaque, au coin d’une rue de Paris ! Il faudrait établir un tarif plus élevé naturellement que celui de Cahors. Je ne voudrais pas vexer M. de Monzie, mais Paris est une ville tout de même plus importante. Une petite rue dans un faubourg reviendrait à 50.000 francs… Ça irait chercher dans les 500.000 pour une grande artère du centre de Paris – une artère qui serait une veine pour le légataire, c’est-à-dire pour le budget municipal, c’est-à-dire peut-être pour nous. J’écris « peut-être »… parce qu’il n’est pas certain que le total porté sur notre feuille d’impôts s’en trouve modifié dans un sens favorable ; et nous aurions l’agrément quotidien, après avoir erré plusieurs heures à travers la grande ville, de payer 37 francs 75 (marqués au compteur kilométrique) au chauffeur de taxi très fier d’avoir enfin découvert la rue Séraphin-Tartempion. »

– On ignore si cette résolution de 1929 eut quelque effet. A noter par ailleurs que l’auteur du billet est Georges Alphonse de La Fouchardière (1874-1946), réputé anticlérical et pacifiste, et qui travailla aussi au canard Enchaîné. Sa notice sur Wikipédia indique qu’il fut également l’auteur de plusieurs ouvrages littéraires, notamment « La Chienne », un récit adapté au cinéma par Jean Renoir sous le même titre et par Fritz Lang … On lit encore (comme quoi les noms de rues l’intéressaient beaucoup) : « En 1927, l’humoriste, découvrant le nom de la rue André Pascal, dans le 16e arrondissement de Paris, s’exclame : « Rue André Pascal ? Mais c’est une erreur, Pascal, le grand Pascal, s’appelait Blaise ! », et se rend sur place en compagnie de 300 à 400 personnes dans l’intention d’en changer le nom, invitant d’ailleurs le baron Henri de Rothschild, André Pascal de son nom de plume, à assister à la cérémonie de baptême. Mais ce dernier, goûtant peu la plaisanterie, demande aide et protection au préfet de police et la cérémonie tourne court… »

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