« Le rugby victime de la crise sanitaire »
Un supporter Ciel et Blanc, passionné d’Ovalie, livre son sentiment sur cette période de vaches maigres.
Jean-Louis Molinié, supporter de Cahors Rugby, regrette les dimanches à Desprats et fait part de son manque de Ciel et Blanc : « Dur, dur les dimanches sans rugby. Cette crise sanitaire a contraint les dirigeants, entraîneurs, bénévoles, joueurs et supporters à un repli forcé à la maison. Le stade Lucien Desprats s’est endormi. Seuls les oiseaux ont pris possession des lieux se posant au gré de leurs envies sur les arbres, la pelouse et les rangées d’un stade devenu vide. On n’entend plus le bruit des crampons marteler le sol du couloir qui conduit les joueurs dans l’arène, on n’entend plus les clameurs du public à leur entrée dans le stade, on n’entend plus les réactions et commentaires souvent savoureux de supporters tout au long du match. En ce qui me concerne ( je suppose que c’est la même chose pour tous), je suis comme un enfant à qui on a retiré un jouet qui le ramène à la réalité d’un monde impitoyable guère réjouissant surtout dans la période actuelle. Puisse cette flamme d’espoir de voir le retour à la compétition se rallumer le plus tôt possible afin que les couleurs ciel et blanche flottent à nouveau sur l’île de Cabessut et sur les terrains de l’Ovalie. Mais ça c’est une autre histoire. Mes amitiés sportives à tous les confinés du rugby. »
Photo @DR