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Le Lot économise sur les ronds-points et Figeac passe de l’ombre à la lumière (à la télé)


Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux. 

– C’est de nouveau avec l’infographiste Clara Dealberto que nous entamons ce rendez-vous dominical. La semaine dernière, elle avait mis en ligne des cartes de France avec les noms des communes les plus courts ou les plus longs par département. Cette fois, elle s’est amusée à cartographier les communes qui rapporteraient le plus au Scrabble (si les noms propres étaient acceptés). Selon la règle du jeu, elle n’a pris en compte que les localités n’excédant pas 7 lettres. Pour le Lot, les vainqueurs sont Cuzance, Carayac et Luzech : ils rapportent 20 points chacun. On reste loin toutefois du grand champion : Yzernay, dans le Maine-et-Loire, qui totalise 34 points !

– Une autre carte a circulé sur les réseaux ces derniers jours via le compte Meme Décentralisés. On y recense les départements possédant le plus de ronds-points ou carrefours giratoires si on préfère. Le champion est la Loire-Atlantique avec plus de 3 000 ! Le Lot fait presque petit joueur, avec 154 ronds-points seulement. Il figure parmi les départements les moins dépensiers : selon le Centre d’études techniques de l’équipement (CETE), « la conception et la réalisation d’un carrefour giratoire oscillent, la plupart du temps, entre 100 000 euros et 1 million d’euros ! ».

– Les élus de Figeac n’en demandaient pas tant ! Mercredi soir, juste avant l’annonce par Didier Deschamps des 25 joueurs sélectionnés pour la coupe du monde, a été diffusé dans le journal de 20 heures de TF1 un reportage tourné dans la sous-préfecture lotoise à propos de l’éclairage public. Avec cette problématique mise en exergue : s’en passer génère des économies mais peut accentuer l’insécurité (réelle ou ressentie). Les internautes qui attendaient ont fait part de leur étonnement ou agacement sur Twitter… Florilège… Penser Foot : « Personne n’aura jamais autant entendu parler de Figeac qu’aujourd’hui. Merci TF1 et DD. PS: le pizzaïolo qui est passé fait les meilleures pizzas du département ». Mickaël Nys : « Quand je vois la ville de Figeac, j’ai l’impression que la ville est restée figée.. C’est tout pour moi. » Coyote : « Donc y a un joueur du FC Figeac dans la liste ? » Sur ce même sujet, cette suggestion du Syndicat Eclairage (Organisation professionnelle de l’industrie des lampes et luminaires), sur Twitter, tout en partageant le reportage : « Au lieu d’éteindre complètement la ville, peut-être y a-t-il moyen d’investir dans un système à déclenchement au passage des piétons ? ». 

– Une certaine Louise lance un appel : « Donnez-moi des rimes en
« our » ! ». Une bonne âme, Gabipédia, lui répond : « Topinambour / Rocamadour / Calembour / Boulgour ». Louise est ravie et choisit Rocamadour. Mais un certain PHLP s’inquiète : « La ville ou le fromage ? ». Fin du game.

– Félicitations à l’historien lotois Nicolas Savy qui vient de réaliser un documentaire de 35 minutes, solidement étayé et pédagogique tout en demeurant accessible. Titré « Un après-midi en enfer », il est consacré aux combats engagés par des maquisards le 29 juillet 1944 sur le secteur de Souillac. Les résistants commandés par le futur général Delmas ont attaqué ce jour-là un convoi allemand qui remontait de Toulouse vers la Normandie via la RN 20. En expliquant, devant la caméra, sur le terrain, le déroulé de cette action courageuse, l’historien rend aussi hommage aux résistants qui ont ce 29 juillet 1944 donné leur vie mais aussi à la clairvoyance de leur chef.

– Ce week-end, notre plongée dans les archives nous ramène 100 ans en arrière. C’est en effet le 11 novembre 1922 que fut commémoré pour la première fois officiellement l’armistice mettant un terme à la Première guerre. A Cahors, où le monument aux morts ne fut inauguré qu’en 1935, voilà comment fut célébrée cette journée il y a un siècle. La manifestation est rapportée ainsi par Le Journal du Lot dans son édition du 15 novembre 1922.

– « La fête de l’armistice. C’est par un temps gris et brumeux que Cahors a célébré la fête de l’armistice. Dès 9 heures, les troupes de la garnison étaient massées sur la place de la République, face au monument Gambetta, au pied duquel se trouvaient le Préfet, le secrétaire général, les conseillers de préfecture, les représentants de la municipalité, les chefs des diverses administrations, les sociétés des mutilés, des veuves, des ascendants, les pupilles de la Nation. A l’arrivée des autorités, l’Avenir Cadurcien joua la « Marseillaise », puis eut lieu la remise des décorations par le lieutenant-colonel Lagasquie, commandant d’armes. La croix de la Légion d’honneur a été remise au lieutenant Borel, directeur de la succursale du Crédit Lyonnais, à Cahors et à l’adjudant Schönnborn, adjudant au 7ème. » 

– « La croix de la Légion d’honneur posthume a été remise au fils du capitaine Franqueville, du 6ème régiment d’artillerie coloniale. La médaille militaire posthume a été attribuée au sergent Sales Elie, du 7ème. Excellent sous officier, faisant preuve en toutes circonstances d’un grand courage et d’une mâle énergie. Est tombé, grièvement blessé, le 24 avril 1918, à Hangard-en-Santerre, au cours d’une violente attaque ennemie. Croix de guerre avec palme. Au soldat Moles J.-B., du 83ème R. I. : Brave soldat. Tué à son poste de combat dans les premiers engagements devant Bertrix, le 20 août 1914. Au soldat Arbouys Jules, du 131ème R. I. : soldat courageux. A été mortellement frappé à son poste de combat le 12 octobre 1918 devant Primat. Au cavalier Séval Adrien : Cavalier au 12ème cuirassiers. Bon et brave soldat, a fait preuve du plus grand dévouement et du plus bel esprit de sacrifice. Tué à l’ennemi le 12 Juin 1918. »

– « Après la remise des décorations, les troupes de la garnison défilèrent aux sons des tambours et clairons du 7ème, au milieu d’une haie compacte de population qui avait tenu à assister à la cérémonie. Aussitôt le défilé terminé, un cortège se forma devant le monument Gambetta, où des couronnes et des fleurs furent déposées. Dans le cortège se trouvaient toutes les autorités civiles et militaires, les associations des mutilés, des veuves, des ascendants, des pupilles de la nation, des vétérans. Le cortège se rendit au monument des Mobiles, où furent déposées des couronnes. Poursuivant son pieux pèlerinage, le cortège alla au cimetière, visiter, saluer et déposer des fleurs sur les tombes des soldats morts pour la France. A 10 h 30, le pieux pèlerinage était accompli, et à 11 heures, les cloches sonnèrent à toute volée. La fête ne fut marquée, durant la journée, par aucun incident ; le soir, les monuments publics furent illuminés. Ce fut sans bruit, simplement, dignement, que la fête de l’armistice fut célébrée à Cahors. » 

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