L’association des infirmiers et infirmières libérales du Lot veut créer du lien
Une réunion sur le thème « Protocole de coopération, diagnostic et prise en charge de la fragilité du sujet âgé » a eu lieu le 5 octobre dernier.
Créée en mai dernier, l’association des infirmiers et infirmières libérales du Lot (ADIILOT) a pour « objectif principal de valoriser le métier d’infirmière, de faire connaître le rôle propre de cette profession, d’en définir sa place dans l’offre de soins ». Jeudi 5 octobre, au CHAI, à Cahors, l’équipe d’ADIILOT (Martine Hesnault, Pascal Henon, Edith Malamet, Sophie Lahaye, Patricia Van Kaam) a organisé un moment d’échanges afin de présenter « Protocole de coopération, diagnostic et prise en charge de la fragilité du sujet âgé. » L’ARS Midi Pyrénées a mis en place depuis 2012 un « protocole sur la fragilité » réservé aux Infirmières Diplômées d’Etat Libérales volontaires. Une formation spécifique est organisée par l’ARS qui conduit à une autorisation de travailler en collaboration avec des médecins qui sont adhérents à ce protocole. Il y a actuellement 4 infirmiers formés sur le Lot.
Cette réunion était l’occasion d’informer les professionnels de santé, de sensibiliser tous les acteurs en lien avec des personnes de plus de 75 ans. Olivier Sillas, infirmier libéral, président de l’association AISMADAF, et Victor Andéres, médecin généraliste, sont notamment intervenus. « Nous souhaitons que cette association soit reconnue en tant que corporation de référence et qu’elle favorise les échanges et le partage d’expérience entre les différents acteurs de santé. Nous souhaiterions réaliser et participer à des groupes de travail sur, par exemple, une liaison ville – hôpital, la création d’un dossier de soins communs, l’échange d’informations sécurisées… » a expliqué Patricia Van Kaam. A suivre…