Lalbenque-Limogne a (bien) adhéré au syndicat mixte pour l’aménagement et l’entretien de voies vertes
Retour sur un vote agité.
Sac de noeud ferroviaire… Le 14 mars, Serge Laybros, secrétaire départemental du PCF, s’était félicité via un communiqué du « déraillement de la voie verte dans le pays de Lalbenque-Limogne ». En effet, l’adhésion au syndicat mixte pour l’aménagement et l’entretien de voies vertes était à l’ordre du jour du 8 mars du conseil communautaire du Pays de Lalbenque-Limogne, territoire concerné par 4,7 kilomètres de la voie Cahors-Capdenac entre les communes de Saint-Martin-Labouval et Cénevières.
« Le résultat a été probant puisque le résultat du vote a été de 14 pour, 14 contre et 4 abstentions. Il n’y a donc pas eu approbation de cette délibération » indiquait l’ancien conseiller régional. Sauf que… un imbroglio lors du vote à main levée a rajouté un « grand électeur ». Jacques Pouget, président de la Communauté de communes, a annoncé le résultat (confirmé par les secrétaires de séance) : « Nous étions 31. Il y a eu 14 voix pour l’adhésion au syndicat mixte, 4 abstentions et 13 voix contre. » Jean-Claude Sauvier, 1er vice-président, n’a pas l’intention d’abandonner pour autant cette bataille du rail : « Notre territoire est plein de chemins communaux à l’abandon. Il vaudrait mieux consacrer des moyens financiers pour les réhabiliter plutôt que d’ouvrir cette voie verte. » A suivre…
> Lors de la séance du conseil communautaire, le syndicat CGT des Cheminots avait également proposé une motion demandant la réouverture de la ligne Cahors – Capdenac. Elle a été adoptée avec 12 voix pour, 11 voix contre et 8 abstentions.
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