La CGT 46 se mobilise pour « les oubliés du Ségur de la santé »
Les délégués syndicaux des secteurs du médico-social et du social dénoncent une « iniquité ».
« Le Ségur de la santé laisse de nombreux personnels sur le carreau ». Ce jeudi 12 novembre, une rencontre de délégués syndicaux CGT de l’institut Camille Miret de Leyme, de l’institut du Bon Sauveur (Albi), et de l’institut Sainte- Marie (Rodez) a eu lieu dans les locaux du syndicat à la Bourse du travail, à Cahors, en présence de Jérôme Delmas de l’UD CGT et de Marie Piqué, vice-présidente de la Région Occitanie. Les « oubliés du Ségur de la santé » des secteurs du médico-social et du social étaient au centre des débats. « Il y aura une différence de 183 euros entre par exemple une infirmière qui travaille dans le sanitaire et une infirmière psy » a précisé Nicolas Crouzat, délégué CGT à Camille Miret. « Sur le Ségur, il y a une discrimination inacceptable. Il est temps que nos élus se mobilisent. Il y a aussi les critères de la nouvelle tarification qui nous sont tous défavorables. Nous avons évoqué également la problématique de la formation et la prime grand âge qui ne concerne pas les EHPAD privés ou associatifs » a déclaré Francis Cunnac, délégué à Sainte-Marie. « Cette question, la Région Occitanie la porte. Aujourd’hui, il faut trouver des moyens pour travailler ensemble. La Région va interpeller sur ce dossier le préfet de Région. Le gouvernement a beaucoup communiqué sur le Ségur mais à l’arrivée on continue à fermer des services comme à La Roseraie et à faire de la discrimination sur les salaires des soignants. »
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