La CGT 46 monte au créneau pour « les oubliés du Ségur de la santé »
Une délégation a été reçue à la préfecture.
Dans le cadre de la journée nationale d’actions dans la santé, une délégation de la CGT composée de représentants d’agents hospitaliers, de personnels soignants de la psychiatrie et d’agents des EHPAD territoriales a été reçue à la préfecture du Lot ce 21 janvier. « Les oubliés du Ségur de la santé » étaient à l’ordre du jour.
« Pour nous, le Ségur ne répond en rien aux revendications de tous les professionnels du public, du privé, du sanitaire, du social et du médico-social qui assurent la continuité de l’activité, dans des conditions extrêmes, pendant la crise du Covid dans les établissements. La santé souffre, elle a mal, très mal, les soignants, les accompagnants sont fatigués, usés mais présents et cela jusqu’à quand ? Notre gouvernement navigue à vue avec l’irrespect et le mépris le plus total des personnels et des patients. Dans la santé, la psychiatrie, déjà le parent pauvre du soin, tire la sonnette d’alarme et s’inquiète pour les mois, les jours à venir. Les indicateurs concernant la santé mentale des jeunes, des adultes, et des anciens sont inquiétants. Dans le contexte social anxiogène, le gouvernement doit prendre en compte l’importance de l’accompagnement psychique afin d’éviter des catastrophes. Seule l’ouverture de lits et des bras supplémentaires pourront y répondre » a déclaré Nicolas Crouzat, secrétaire CGT de l’Institut Camille Miret.
« Le but de l’entrevue était de faire passer un message, il y a une grande détresse. On a rappelé au directeur de cabinet du préfet la continuité de la casse… » a rappelé Jérôme Delmas, secrétaire départemental de la CGT.
« La santé, c’est la première préoccupation des Français. La situation est préoccupante. Il faut redonner un salaire digne à ces personnels épuisés » a conclu Marie Piqué, vice-présidente de la Région Occitanie.
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