Insee : 173 648 habitants dans le Lot et des disparités…
L’Insee a publié le 2 janvier les chiffres de la population française au 1er janvier 2014.
Au 1er janvier 2014, le Lot compte 173 648 habitants. Entre 2009 et 2014, la population est quasi stable, alors qu’elle augmente de 0,5 % par an en moyenne en métropole et de 0,9 % en Occitanie. Le Lot demeure parmi les départements les moins peuplés de France métropolitaine. De nombreuses communes perdent des habitants, notamment au nord du département, alors qu’on observe une croissance au sud, autour de Cahors et le long de l’autoroute reliant Toulouse à Paris, ainsi qu’au nord sur les axes Figeac-Brive, particulièrement dans la vallée de la Dordogne.
L’aire urbaine de Cahors compte 44339 habitants au 1er janvier 2014. Sa croissance démographique est soutenue : + 0,3 % par an en moyenne entre 2009 et 2014. La population diminue légèrement dans l’agglomération, constituée des deux seules communes de Pradines et de Cahors, la hausse de l’une ne compensant pas la baisse de l’autre. Elle est en revanche en forte croissance dans la couronne périurbaine : + 1,0 % par an. Certaines communes de cette couronne, comme Cieurac ou Lalbenque affichent des taux de croissance particulièrement élevés.
Deuxième grande aire urbaine du Lot avec 25 746 habitants, dont 5600 en Aveyron, l’aire de Figeac bénéficie d’une croissance démographique de 0,4 % par an entre 2009 et 2014. Néanmoins, à l’inverse de celle de Cahors, la population de l’agglomération de Figeac progresse, même si c’est très légèrement (+ 0,1 % par an en moyenne), quand sa couronne augmente significativement (+ 0,9 % par an). Au sein de l’agglomération, composée de cinq communes, seules Lunan et Capdenac-Gare (située en Aveyron) gagnent des habitants. En dehors de ces deux grandes aires urbaines, les espaces les plus dynamiques sont situés au sud, dans la vallée du Lot et au nord-ouest de Cahors, et surtout au nord du département, dans un triangle Gramat – Biars-sur-Cère – Martel. À l’inverse, des communes importantes, y compris dans ces espaces, perdent des habitants : c’est le cas de Gourdon, de Souillac, mais aussi de Puy-l’Évêque ou de Saint-Céré. Enfin, la déprise démographique se poursuit dans la partie limitrophe du Cantal, au nord-est du département.
Sources Insee
> Les chiffres en détails ici
> Photo d’illustration Lot Tourisme