Figeac : Déménagement, voeux et mobilisations pour l’union locale CGT
Des permanences juridiques sont proposées tous les jeudis de 18 h à 19 h 30.
Après presque 4 ans de travaux, l’union locale de la CGT figeacoise vient de réintégrer ses locaux historiques 2 rue Victor Delbos à l’ancien collège. L’occasion pour les représentants syndicaux d’adresser leurs voeux à tous les travailleurs et d’annoncer un mois de janvier animé. Augmentation des salaires, des retraites et des minima sociaux, revendication d’un SMIC à hauteur de 2 000 euros, droit au travail pour tous, instauration des 32 h, arrêt des délocalisations… telles sont quelques-unes des aspirations exprimées par Jérôme Delmas, Secrétaire général de l’union départementale en ce début d’année : « Ce gouvernement n’aura été qu’un gouvernement au service du patronat, des ultra riches… Sur le Figeacois, la liste de ce que nous continuons à perdre est longue : liaison Paris/Toulouse, maternité, prud’hommes, fermeture de classes, de bureaux de poste… La réalité c’est que depuis 2007 Figeac perd des habitants et entre 2013 et 2019 cela continue. La CGT réaffirme que l’attractivité de nos territoires se construit par des emplois industriels qualifiés, bien rémunérés et des services publics de qualité et de proximité. Il n’y a pas d’industries sans services publics et pas de services publics sans industries. »
Plusieurs rendez-vous sont d’ores et déjà programmés. Ce lundi 10 janvier, la CGT appelle les cadres et non cadres de l’entreprise Ratier-Figeac à débrayer. « Cela fait 4 réunions NAO au cours desquelles on n’avance pas. Selon la Direction, nous sommes les mieux lotis de Figeac mais beaucoup de salariés touchent des rémunérations proches des minima de la convention collective et proches du SMIC pour les ouvriers », indique Fabien Trayaud.
Le mardi 11 janvier, à 14 h, devant la préfecture à Cahors ce sont les secteurs de la santé, du social et du médico-social qui sont invités à se mobiliser. « Les spécialités médicales se perdent sur le Figeacois et les personnels qualifiés aussi. Il y a trop d’emplois précaires, de CDD qu’il faut à chaque fois prendre le temps de reformer. Les conditions de travail se dégradent, les heures supplémentaires se multiplient. On déplore également à présent une quasi inexistence de la médecine scolaire », regrette Chantal Grain, professionnelle de santé.
Autre point mis en avant : les revalorisations induites par le Ségur de la santé ne concernant pas tous les métiers. « Ainsi, dans un même établissement, on se retrouve avec des disparités de traitement », dénonce une déléguée de l’institut Camille Miret. Les enseignants devraient par ailleurs manifester le même jour. Le 27 janvier un rassemblement cette fois interprofessionnel est prévu.
Enfin dernière date à noter : le congrès de l’union locale qui se tiendra le 5 février salle Roger Laval afin d’élire pour les trois prochaines années la nouvelle équipe.
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