« Faire ses études à Cahors, c’est possible ! » : La preuve avec l’exemple de Stephanie
Aujourd’hui, la ville compte 1 000 étudiants.
La plateforme Parcoursup a ouvert le 17 janvier dernier. Durant cette première phase, les futurs bacheliers consultent les offres de formations proposées sur la plateforme et élaborent leurs dossiers. Ils ont jusqu’au 14 mars pour formuler leurs vœux. Aujourd’hui, Cahors compte 1 000 étudiants dans une trentaine de formations en présentiel, dans des secteurs d’activités très variés : gestion des entreprises, innovation, communication, industrie, santé, services à la personne, éducation… Depuis 2019, le campus de Cahors bénéficie également d’un dispositif innovant et animé localement : le Campus Connecté qui démultiplie l’offre de formations post bac et master (plus de 50 formations rendues ainsi accessibles dont des BTS en alternance). Les étudiants suivent à distance le cursus universitaire de leur choix tout en bénéficiant de l’encadrement d’un tuteur pédagogique qui les accompagne individuellement au sein du Centre Universitaire Maurice Faure. Plus d’information sur https://cahorsagglo.fr/les-cursus
Chaque année, les étudiants apportent jeunesse et créativité à l’agglomération et certains font le choix d’y rester, c’est l’histoire de Stéphanie qui est arrivée il y a 6 ans.
> Medialot : quel est votre parcours et comment êtes-vous arrivée à Cahors ?
Stéphanie : je suis arrivée à Cahors en 2018 sans vraiment savoir où j’allais. Après une première année de Master à Perpignan, j’ai fait une liste de vœux pour faire mon Master 2 MEEF (Métiers de l’enseignement, de l’éducation et de la formation) et devenir professeur des écoles. J’avais postulé à l’Université Jean-Jaurès à Toulouse, une université en lien avec des formations dispensées au campus de Cahors. Prise sur liste d’attente à Cahors, je me suis rendue au centre universitaire au mois de juin et ai été très bien accueillie par Mme Masson, formatrice en lettres, qui m’a fait visiter l’établissement. J’en ai profité pour visiter la ville que je ne connaissais pas et que j’ai trouvée très agréable. J’ai su, par la suite, que j’avais été retenue. Ma première visite m’avait rassurée et j’ai franchi le pas de l’installation sereinement.
> M. : quelles étaient vos premières sensations en arrivant ?
S. : le cadre est idyllique, mi-ville mi-campagne. J’ai rapidement trouvé mes marques. Le centre universitaire est neuf, très bien équipé et la bibliothèque universitaire est très agréable. Les liens se font assez facilement. Sur le master, j’ai rapidement pu connaître d’autres étudiants, notamment, lors des travaux en groupe. Par la suite, j’ai élargi ce premier cercle de connaissances à travers mes activités associatives dans la ville.
> M. : quelle activité exercez-vous aujourd’hui ?
S. : aujourd’hui, je travaille en tant que professeur à Pradines à mi-temps dans une école maternelle en petite et moyenne section. Ensuite, j’assure des remplacements dans les écoles qui se trouvent à 10 kilomètres autour de Cahors. Cette expérience est formatrice car elle me permet de découvrir les écoles et leurs modes de fonctionnement.
> M. : comment et où envisagez-vous votre avenir ?
S. : aujourd’hui, je veux rester à Cahors. J’ai acheté un appartement et je me vois m’installer ici.
Photo Louis Nespoulous pour le Grand Cahors