Dominique Orliac défend le foie gras
Elle a participé à un débat sur LCI.
Mercredi 20 janvier, dans l’émission C’est l’Actu ! de Valérie Expert sur LCI, Dominique Orliac, députée du Lot, était au côté du chef cuisinier Arnaud Daguin pour défendre le foie gras et le gavage, face à la députée du Val-de Marne, Laurence Abeille (qui a déposé une loi interdisant le gavage) et le porte-parole de la fondation Brigitte Bardot, Christophe Marie. « Vous ajoutez la crise à la crise. Votre proposition de loi est intégriste » a notamment lancé Dominique Orliac avant de revenir sur le sujet hors caméra : « Elle a déposé une proposition de loi interdisant le gavage des canards et des oies. Elle a donné une conférence de presse à l’assemblée avec Pamela Anderson et la fondation Brigitte Bardot. C’est de la politique spectacle. Cette proposition de loi est médiatique. Elle ne sera pas débattue. Il faut que son groupe soit d’accord et 8 de ses collègues sont contre…Elle nous a accusés de jouer le jeu des lobbies alors qu’elle est au côté de la fondation Bardot, c’est l’hôpital qui se fout de la charité. J’ai défendu la gastronomie, l’économie du Sud-Ouest et du département du Lot. Elle ajoute la crise à la crise. Par rapport à l’épidémie de grippe aviaire, il est question aujourd’hui de compensations financières pour les producteurs, les entreprises. Il est prévu 6 mois de vide sanitaire mais rien n’est figé. Le ministre doit rencontrer la filière. Il est important qu’il y ait une compensation financière notamment pour les petites entreprises comme celles du Lot, compensation correcte et rapide. »
> Adoption à l’unanimité de la proposition de loi relative à l’ancrage territorial de l’alimentation. Le 14 janvier dernier, la proposition de loi relative à l’ancrage territorial de l’alimentation a été adoptée à l’unanimité en première lecture à l’Assemblée Nationale. Pour rappel, cette proposition de loi prévoit notamment qu’à compter du 1er janvier 2020, la composition des repas servis dans les restaurants collectifs publics devra inclure 40% de produits relevant de l’alimentation durable, à savoir des produits mentionnant la qualité et l’origine, issus de circuits courts, ou répondant à des critères de développement durable, notamment la saisonnalité, dont 20% seront issus de l’agriculture biologique. La députée Dominique Orliac se réjouit du consensus des députés autour de ce texte et tient à rappeler la nécessité pour les parlementaires de s’accorder face à de telles propositions. En effet, comme elle l’a souligné : « La mise en place de tels objectifs chiffrés répondent à des enjeux sociaux, économiques mais également environnementaux majeurs. Favoriser une alimentation durable et locale permet un accès plus équitable à une bonne alimentation mais privilégie également les circuits courts ce qui assure ainsi une activité économique locale et diminue les émissions causées par les transports d’alimentation. Pour ces raisons, je suis favorable à cette proposition de loi et je la soutiendrai lors de son examen à l’assemblée nationale. » Elle rejoint cependant les autres députés de son groupe à l’assemblée nationale qui regrette que le texte n’impose aucune norme contraignante quant à la proximité géographique des produits biologiques puisque la rédaction actuelle n’interdit pas que ces produits bio viennent d’autres pays ou d’autres continents.