Carte scolaire : Une réunion à Livernon contre les suppressions de postes annoncées
Elle aura lieu à la salle des fêtes ce mercredi 24 janvier, à 20 h 30.
« Le directeur académique a annoncé le 11 janvier dernier la suppression de 22 postes d’enseignants sur le département du Lot. L’argument est que le nombre d’enfants baisse. Le but : redonner des postes sur les pôles urbains. Le président Macron s’était engagé, pour 5 ans, à ne fermer aucune classe en zone rurale. Nous devons dès à présent nous préparer à réagir à cette annonce. A cette fin, une réunion de tous les parents d’élèves, enseignants et élus aura lieu à la salle des fêtes de Livernon le mercredi 24 janvier, à 20 h 30. L’an passé, un réseau solidaire de soutien s’était créé pour la défense de toutes les écoles. Il nous appartient de réactiver ce mouvement solidaire pour, ensemble, dès à présent contrer la stratégie destructrice de l’Education Nationale. Merci de venir nombreux donner vos avis, vos idées » a annoncé Pierre Dufour de « La petite école est une chance 46 » qui organise cette réunion.
> La CGT du Lot communique : « La CGT du Lot, dénonce la ponction de 22 postes budgétaires d’enseignants annoncée par le directeur académique des services de l’Education Nationale du Lot. Nous savons que cela va entraîner un nombre au moins équivalent de fermetures d’écoles rurales et de classes. Notre département rural va devoir payer un lourd tribu à une gestion des effectifs purement comptable sans parler de l’incompétence d’une gestion rectorale depuis plusieurs années qui a amené la Haute-Garonne à la dernière place des départements de France en termes de nombre d’enseignants devant 100 élèves dans le premier degré. A travers cette nouvelle attaque du dernier service public présent dans nos villages, nous assistons à la mise à mort des territoires ruraux. La CGT s’oppose à toutes les fermetures de classes et d’école et demande des ouvertures partout où cela est nécessaire. Les décisions de l’administration prises en dehors de toute véritable concertation portent en elles des conséquences désastreuses sur :
– les emplois locaux,
– les coûts climatiques et financiers des transports scolaires,
– les réussites scolaires,
– et sur le principe d’égalité pour tous les citoyens, d’accéder de droit à un service public de qualité et de proximité.
Quelle sera l’attractivité de notre département, de nos villages, sans hôpitaux, écoles, gendarmerie, gares, perceptions, mairie, etc… ? Ces services publics qu’on assassine ce sont aussi des pans entiers d’emplois et de tissus économiques de notre territoire qui disparaissent. Les besoins en services publics seuls garants de l’égalité de traitement pour tous, sont importants et encore plus indispensables comme alternative à l’austérité surtout dans notre département rural. »
Photo d’illustration archives