Cahors : Une nouvelle organisation sur la table au lycée Clément Marot pour répondre à la crise sanitaire
La priorité est que les cours se poursuivent.
« L’Etat doit protection aux enseignants et aux élèves » a rappelé Bernard Delpech de l’UNSA. « En terme de protocole, il n’y a pas eu d’avancée. A chaque fois, c’est si possible… mais ça ne l’est pas… Avec la réforme, il y a un brassage d’élèves qui ne peut être réduit » a souligné Lise Haudry du SNES. « On est tous favorables au maintien de l’ouverture du lycée » a souligné Gérard Lamartinière du SGEN-CFDT.
Pour répondre à la circulation du virus au sein de l’établissement, les enseignants du lycée Clément Marot, représentant le collectif intersyndical, ont dévoilé la proposition d’organisation qu’ils ont faite à la direction : « Il faut diviser les effectifs par deux. Sur les secondes, il y aura une alternance avec des groupes une semaine sur deux. Et pour les 1ères et terminales, on tournerait et il y aurait des cours virtuels pour ceux qui ne sont pas physiquement présents. »
Eric Labastie de la FCPE a regretté que « le ministère n’ait pas défini un cadre général » et si « l’école doit rester ouverte », il a pointé du doigt la difficulté pour les parents de s’adapter à ce dédoublement. Il a lancé un appel pour l’après : « Recrutons, formons, ayons des tiers lieux pour que les élèves aient un accompagnement le moins pénible possible. » « On espère avoir l’aval de l’inspection académique. On gère la crise. On espère que cette solution n’est que transitoire » ont conclu les professeurs.
> « Les enseignants nous ont fait une proposition. On va essayer de l’adapter et répondre aux besoins des familles » a indiqué Isabelle Ferry-Vanniere, la proviseur.