Cahors : Sur un air d’élections, et « tac, tac… et paf » au conseil municipal
La séance s’est déroulée le 17 septembre.
Il y avait comme un vent d’élections lors de la séance du conseil municipal de ce 17 septembre. Le public, par rapport à d’habitude, avait subitement forci. Des membres du PCF étaient ainsi présents mais également – le plus gros contingent – du Rassemblement National ou plutôt du collectif Agissons pour Cahors (la tête de liste a même pris place à la table de la presse pour prendre note…). La délibération n°23 sur les moyens publics mis à disposition des candidats lors du futur scrutin de mars 2020, explique peut-être cette affluence ou un franchissement précoce du Rubicon… car les délibérations – 30 en tout – au menu n’ont pas déclenché les passions. En préambule, Francesco Testa, conseiller municipal, a lancé un réquisitoire contre les pesticides, Christophe Tillie, conseiller municipal d’opposition de Cahors à gauche, a plaidé pour le RIP (Référendum d’Initiative Partagée) contre la privatisation des Aéroports de Paris et Stéphane Castang d’@ Cahors l’Humain d’Abord pour les pompiers (en grève depuis le début de l’été).
Jean-Marc Vayssouze, le maire, a répondu à chacun :
– « Sur les pesticides, nous avons le même objectif et la même analyse et tout le monde dans cette assemblée souhaite protéger les populations du risque d’exposition mais ces arrêtés ne sont pas opposables il faut le savoir. Il faut aussi échanger avec les acteurs agricoles et il y en a forcément sur le territoire »
– « Concernant le RIP, des ordinateurs sont disponibles pour voter à :
Cahors : Hôtel administratif Wilson, 73, rue Wilson du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h 30 à17 h 30.
Espère, à la mairie, rue Labarthe, lundi, mardi, jeudi et vendredi de 16 h à 18 h ; le jeudi de 9 h à 12 h ; le samedi : 14 h à 17 h. »
– « Il faut aider les pompiers, c’est une évidence. La ville participe à l’engagement avec des agents sapeurs-pompiers volontaires. »
Après le vote sur la participation financière de la ville de Cahors pour l’aménagement de la rue du Château du Roi (132 652 euros sur un budget global de 482 650 euros), l’acquisition d’une oeuvre d’Edmée Larnaudie a fait sourire l’assemblée. En effet, Michel Grinfeder, conseiller municipal d’opposition, a regretté que l’oeuvre – La prédication dans le désert- ne leur soit pas présentée. Françoise Faubert, adjointe à la culture, l’a renvoyé à ses chères études à la Audiard : « Vous pouvez chercher sur internet et la trouver facilement… tac, tac… et paf. » Tout s’est terminé par la route de la paix. Les élus ont voté à l’unanimité la dénomination du cheminement sous la première arche du pont Valentré, rive droite, en promenade Louis Sauvé, disparu récemment, acteur majeur de l’ancrage territorial du mouvement citoyen du monde.