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Cahors : « Rendez-vous dans le Lot », exposition événement au musée Henri Martin 


Elle est à découvrir jusqu’à la fin de l’année. 

Le 8 juin dernier a eu lieu au musée Henri Martin le vernissage de l’exposition « Rendez-vous dans le Lot ». Elle réunit un ensemble d’œuvres de 7 artistes qui ont fait d’un village du Lot leur refuge pendant la Seconde Guerre mondiale. Quatre Français, un Anglais, une Allemande et un Russe, nés autour de 1900, se sont rencontrés dans le Paris de l’entre-deux-guerres, foyer des modernités artistiques. Roger Bissière, Jean Léon et Walter LeWino, tour à tour passés par l’école des beaux-arts de Bordeaux, se sont établis à Montparnasse dans les années 1910 -1920. De là, Bissière les a invités dans sa maison de Boissièrette où il séjournait une grande partie de l’année. LeWino et Léon séduits par ce coin de Bouriane s’y sont installés, vite rejoints par Rylsky. Marminiac devint un havre où l’on pratiquait la peinture en plein air, tandis qu’à Paris on exposait et travaillait, notamment à l’académie Ranson. Dans cette académie libre de Montparnasse, où Bissière dirigeait l’atelier de peinture, affluaient des artistes du monde entier, dont Charlotte Henschel et Nicolas Wacker. Quand Bissière ouvrit l’atelier de fresque en 1934, arriva une nouvelle génération à laquelle appartient Alfred Manessier. Ce furent des années d’intenses expérimentations et plusieurs  exposèrent ensemble sous la bannière Témoignage, groupe formé à Lyon en 1936 par Marcel Michaud. À la déclaration de la guerre à la fin de l’été 1939, certains étaient dans le Lot, quand d’autres sur le point d’être mobilisés ou internés selon leur nationalité. Le Lot devint alors le point de rendez-vous pour les familles séparées et Boissièrette transformé en exploitation agricole dans laquelle presque tous ont fini par s’impliquer.  Henschel et LeWino, juifs, ont été sauvés par Bissière, Jean Léon a rejoint la Résistance. La solidarité locale, la solidarité entre les artistes, le soutien d’un maire engagé, ont fait de Marminiac un refuge. Progressivement, ils ont repris les pinceaux. Pour tous une rupture a eu lieu dont les conséquences furent décisives. Après-guerre, la peinture, ou l’absence de peinture, le montre. Ces trajectoires individuelles, en phase ou non avec la peinture abstraite triomphante, sont évoquées dans la dernière salle. A voir absolument. 

Photo C.Gonzalez – Ville de Cahors/Grand Cahors

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