Cahors : Les gens du voyage expulsés de Port Saint-Mary avec l’appui des CRS
Ils sont partis s’installer sur l’aire de Fontanes.
Ce jeudi 20 octobre 2022, toute la matinée, une compagnie de CRS est venue épauler la police nationale, et la police municipale chemin Saint-Mary afin de faire évacuer les gens du voyage de l’aire de passages située juste avant la station d’épuration. Après des négociations, il sont partis avec leurs caravanes vers l’aire de grand passage de Fontanes. Explications sur les raisons de cette opération : La Communauté d’agglomération du Grand Cahors est compétente en matière d’accueil des gens du voyage. Elle gère, dans le respect du schéma départemental d’accueil et d’habitat des gens du voyage, une aire de petits passages située chemin Saint-Mary à Cahors. 25 emplacements sont disponibles toute l’année, permettant d’accueillir des gens du voyage de passage. Si le fonctionnement de l’aire d’accueil Saint-Mary n’a souffert d’aucune difficulté majeure ces dernières années, les familles accueillies depuis août 2021 stationnent illégalement sur l’aire. En effet, elles en ont forcé l’entrée, n’honorent pas depuis le paiement des redevances (occupation et fluides), sont à l’origine de multiples dégradations sur le site et occupent l’aire bien au-delà de ses capacités d’accueil (40 caravanes et 51 véhicules légers), au mépris des conditions de sécurité. De nombreuses nuisances sont par ailleurs observées, tant pour les riverains que pour l’environnement. Dans ce contexte, le Grand Cahors a opéré plusieurs tentatives de médiation et de rappels à l’ordre, sans succès. C’est pourquoi la collectivité a sollicité le juge pour obtenir l’expulsion des occupants. Disposant d’une ordonnance d’expulsion du juge administratif, le Grand Cahors est donc fondé juridiquement à libérer cette aire d’accueil, ce qui permettra de recouvrer le droit en même temps que d’assurer la salubrité des lieux et la sécurité des occupants. Après plusieurs tentatives infructueuses pour faire exécuter cette décision de justice par voie d’huissier, le président du Grand Cahors a sollicité la préfète du Lot pour obtenir, comme le prévoit le jugement, le concours de la force publique pour mettre à exécution l’expulsion des gens du voyage qui occupent sans droit ni titre l’aire d’accueil Saint-Mary depuis plus d’un an.