Un rassemblement a notamment eu lieu devant la mairie.
« On mérite un salaire complet… il y a énormément de travail en dehors des heures de cours ». « On mutualise pour faire des économies au détriment des élèves ». « Les pôles inclusifs d’accompagnement localisés ne servent qu’à déshabiller Pierre pour habiller Paul ». Les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) en avaient gros sur le coeur ce 19 octobre, jour de mobilisation à l’appel de l’intersyndicale L’intersyndicale CGT Educ’action 46, FNEC-FP-FO 46, FSU 46, SUD Education 46. Leurs revendications : « l’augmentation des rémunérations de toutes et tous les AESH sur toute la carrière, avec comme objectif l’alignement sur la grille de catégorie B ; la possibilité de contrats à temps complet pour vivre dignement de leur travail ; abandonner les PIAL et la politique de mutualisation des moyens ; et créer un véritable statut de la Fonction publique pour reconnaître le métier d’AESH »… Un rassemblement a eu lieu devant la mairie de Cahors, à midi, point d’orgue de cette journée de grève.
> Le syndicat Sgen-CFDT 46, qui n’était pas dans l’intersyndicale, a également participé à la journée de grève des personnels AESH du Lot, et « revendique un accompagnement ne reposant pas (ni plus) sur une logique comptable mais bien sur un investissement fondé sur les réels besoins ».
> Il y a 350 AESH dans le Lot
