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Bientôt un centre d’essais pour les fabricants de drones dans les environs de Cahors ?


Où il est question du #Lot et des #Lotois sur les réseaux sociaux.

– Alertés par le journaliste Jean-Claude Vallée, on apprend que le magazine Challenges a révélé cette semaine que la région de Cahors pourrait sous peu accueillir une zone de tests longue distance pour drones. « Le dossier est sur la table de Clément Beaune, ministre des Transports, depuis l’automne. Nom de code : Zeldda, pour Zone d’expérimentation longue distance pour drones aériens. Rédigé par un comité rassemblant industriels du drone (association Drones4Sec, Parrot, Eos Technologie, Aeraccess), élus, généraux à la retraite et laboratoires de recherche (Onera pour la recherche aérospatiale), le document d’une cinquantaine de pages, que Challenges a pu consulter, appelle le ministère à lever les freins à la création de plusieurs zones d’essais longue distance pour les drones civils et militaires. Une première pourrait être lancée à très court terme dans la région de Cahors, préconise le document. Deux autres pourraient suivre, l’une en zone maritime, l’autre en haute montagne. » Selon nos confrères, les professionnels français de la filière ont besoin d’une telle infrastructure pour éviter de tester leurs prototypes de drones à l’étranger, où ils risquent d’être victimes d’espionnage industriel. Dans les environs de Cahors, ils ont repéré un espace suffisant vaste et inhabité (ou presque) qui ne générerait aucun trouble (pas de bruit, notamment). Cette zone pourrait permettre aussi de former les cadres et de faire voler les drones sur un rayon de 100 km en toute sécurité. Problème : pour l’heure, la DGAC (Direction de l’aviation civile) ne donne pas suite, alors que le projet ne nécessiterait, selon Challenges toujours, aucune subvention publique. Et le ministère, de son côté, attend l’avis éventuel de la DGAC. Si l’on présume que le site ne devrait guère être éloigné des pistes de l’aérodrome de Lalbenque, on ignore en outre si des créations d’emplois pourraient être espérées dans le Lot même. 

– On ne saurait trop insister, quand on utilise Twitter notamment, sur l’importance de choisir le bon hashtag. En voici la définition (via Le Robert) : « Mot-clé précédé du signe #, permettant de retrouver tous les messages d’un microblog qui le contiennent. » D’où notre désarroi à la lecture de ce message du député de la Corrèze Francis Dubois : « #Retraites A l’initiative d’Aurélien Pradié, nous avons pu nous entretenir aujourd’hui avec une quinzaine de mes collègues députés avec Laurent Berger, secrétaire général de la #CFDT, sur la réforme des #ChampionsLeague retraites. » Vous l’aurez compris : il ne s’agit pas ici de commenter cette initiative de l’élu lotois et de ses collègues des Républicains mais de s’interroger sur le hashtag relatif à la Ligue des Champions de football. Coup de fatigue ? Faute de frappe ? Mauvaise farce du clavier intuitif ? Ou était-ce, au 3e ou 4e degré, une allusion au projet de loi du gouvernement que les intéressés comparent à une inutile série de pénaltys ?

– Une étonnante photo que celle postée par Tom Arron, visiblement passionné de sport automobile. Le cliché en noir et blanc est celui d’une Citroën Visa évidemment « gonflée ». Légende : « Maurice Chomat et Didier Breton mettent la main à la pâte au Rallye du Quercy 1981 » Le duo avait terminé cette année-là à la seconde place de l’épreuve. Anglophone, et à l’humour tout britannique, Tom débute son message par : « Vous acceptez les Visa ? ».

– On a relevé ce tweet un brin humoristique et condescendant d’Olivier Brunet, au sujet d’une énième chicanerie interne au Parti socialiste :
« Vous savez, les disputes au PS c’est un peu comme si on nous relatait les dissensions d’un BDE d’une école de commerce du Quercy… » Mais pourquoi cela tombe toujours sur nous ?

– Etonnant : une série de tweets en anglais du compte Phoenician Hunter pour évoquer l’histoire de Cahors. On a traduit le premier : « Les Cahorsins étaient des marchands et des financiers de la ville française de Cahors et de la région voisine du Quercy en Occitània, vers 1000-1300 après JC. Les noms Cahorsins & Lombards étaient utilisés pour désigner les usuriers chrétiens. Les Cahorsins étaient connus pour importer des produits de valeur et des épices du Levant. » Un autre précise : « Le pape Jean XXII (Jacques Duèse) 1244-1334 était un Cahorsin et devint le deuxième et le plus ancien pape d’Avignon. Son père avait probablement été marchand et changeur. Fait intéressant, le catharisme, le mouvement chrétien-gnostique, a émergé de la région du Languedoc à cette époque. » Et enfin : « L’Occitània englobe la province du Languedoc et la région historique de la Septimanie. Cette région a donné naissance à une langue romane appelée occitan, encore parlée dans le sud de la France et ses environs. Les causes du déclin rapide des Cahorsins vers 1300 n’ont pas été identifiées. » Sur ce dernier point, c’est discutable. On attribue généralement leur déclin commercial à la concurrence des banquiers lombards et à l’économie alors moins dynamique de la région de Cahors, justement. Quant à Jean XXII, il refusa leurs services. 

– Notre plongée dans les archives nous ramène ce week-end quelque 90 ans en arrière. Le 15 mars 1933, le Journal du Lot explique comment les professionnels de la truffe entendent, comme leurs collègues producteurs de vin, protéger leur « trésor »… « Dimanche a eu lieu, à Cahors, le Congrès de la Fédération interdépartementale des trufficulteurs du Lot, de la Dordogne, de la Corrèze (arrondissement de Brive). Le bureau a été constitué ainsi : Président, M. Vaysset, maire de Ladornac (Dordogne) ; Vice-Présidents : MM. Jean Lacoste de Cahors ; Chapelle, maire de Brive ; Serves de Jayac (Corrèze) ; Secrétaire général : M. Caunésil, de Cahors et Secrétaire adjoint, M. Courdesses, maire de Lalbenque. »

– « A midi, les congressistes ont assisté au banquet organisé à l’hôtel Terminus. Menu copieux et composé de plats bien préparés qui ont fait le régal des convives. (Ensuite), les congressistes se sont rendus dans la Maison d’Agriculture. 150 délégués représentant 2.000 trufficulteurs étaient présents. M. Caunésil, secrétaire-trésorier, lit le compte rendu du Congrès de Martel qui eut lieu le 8 janvier. L’assemblée approuve le compte rendu. M. Lacoste expose la question relative à la collaboration des négociants en truffes avec la Fédération. Après un échange de vues, M. Lacoste expose que le but de la réunion de la Fédération est la délimitation de la zone de production et de l’appellation d’origine. La question est renvoyée à la Commission d’études de la Fédération. M. René Besse, à son tour, expose la question de la protection, de l’appellation d’origine de la truffe. Il indique comment les viticulteurs ont obtenu la délimitation des zones viticoles et il indique la marche à suivre devant les tribunaux pour obtenir l’appellation d’origine. »

– « M. Chapelle, maire de Brive, approuve les observations présentées par M. René Besse et assure son concours le plus absolu à la cause des trufficulteurs. M. Vaysset remercie les congressistes d’être venus nombreux et M. Courdesses rend hommage aux organisateurs du Congrès et à M. Caunésil, secrétaire de la Fédération. Le prochain Congrès aura lieu à Brive ou à Périgueux. Sur la proposition de M. Chapelle, l’ordre du jour suivant est adopté à l’unanimité : « La Fédération interdépartementale des trufficulteurs du Lot, de la Dordogne et de la Corrèze (arrondissement de Brive) constate que la truffe du « Périgord », dont la renommée est mondiale, en raison de ses qualités et de son parfum incomparable, est actuellement concurrencée par des truffes d’autres provenances et de qualité inférieure ; de ce fait, les trufficulteurs de notre région sont lésés dans leurs intérêts, en même temps que les acheteurs sont trompés dans leurs approvisionnements. Dans un but de défense d’intérêt général, la Fédération invite les communes du Lot, de la Dordogne et de la Corrèze (Brive) à se grouper en vue d’associer leurs efforts aux siens, afin d’aboutir à la délimitation de la zone productive de la truffe du Périgord. »

– « Il est désirable que, grâce aux efforts communs, cette zone soit définie de toute urgence, afin que, sous l’impulsion de la Fédération, les pouvoirs publics, ainsi que le service de la répression des fraudes, puissent faire cesser une concurrence déloyale, qui tend à se généraliser et qui donne lieu à des spéculations gravement préjudiciables aux intérêts des trufficulteurs. La propagande de la Fédération doit donc tendre à obtenir le groupement des communes intéressées sans aucun retard et leur appui moral et matériel. L’Assemblée charge le bureau de la Fédération de poursuivre avec ses conseils toute procédure réglementaire, en vue de la protection de l’appellation d’origine. »

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