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Bagarre dans le quartier Sainte-Valérie à Cahors : Les 4 prévenus et la victime se renvoient la responsabilité


Le 23 janvier, quatre prévenus ont été jugés au tribunal de Cahors pour violences aggravées et dégradations de biens après une rixe violente dans le quartier de Sainte-Valérie. Alors que la victime affirme avoir été agressée sans raison, les accusés expliquent avoir agi pour défendre leur famille, malgré des versions divergentes et la découverte d’armes sur les lieux de l’incident.

Encore une altercation dont on ne connaîtra sûrement jamais la raison. Le jeudi 23 janvier, le tribunal de Cahors a examiné le cas de quatre prévenus accusés de violences aggravées et de détérioration de biens. La victime, actuellement en détention pour des faits de trafic stupéfiants, a été entendue par visioconférence depuis la maison d’arrêt. Elle accuse les prévenus de l’avoir frappée, notamment à l’aide d’une batte de base-ball, et d’avoir crevé les pneus et brisé le rétroviseur de son véhicule dans la nuit du 5 septembre 2021.

La rixe s’est déroulée dans le quartier de Sainte-Valérie. Les responsabilités de chaque prévenu sont floues. L’un admet avoir porté un coup non pas avec une batte, mais avec un bâton, et explique avoir agi ainsi pour secourir son frère, lui aussi prévenu. Il raconte qu’un groupe de Toulousains serait venu chercher la bagarre, mené par la victime. « Je n’ai pas choisi d’être violent, c’était pour défendre ma famille », assure le prévenu. Un autre explique que la victime, alcoolisée, avait un tesson de bouteille en sa possession. « Moi, je n’avais que mes poings. Je sais que ce n’est pas un comportement à avoir en société, mais je me suis seulement défendu. » Un troisième reconnaît avoir tiré en l’air avec un fusil, mais dans le seul but « de faire peur ». Le dernier évoque « une rivalité ancienne » pour « un regard de travers » et « une volonté de violence des deux côtés ».

Lors de l’enquête, les forces de l’ordre ont trouvé des armes et des munitions chez plusieurs des prévenus : une carabine et des munitions dans une maison, un fusil à pompe, des poignards et des cartouches dans une autre, ainsi qu’une batte de base-ball et des armes à poing chez un troisième prévenu. Le premier prévenu présente un casier judiciaire avec six mentions, dont une condamnation pour violence en réunion. Un autre des prévenus a un casier bien plus chargé, avec 16 mentions, comprenant des violences, des menaces de mort et du trafic de stupéfiants. Les autres prévenus ont des casiers judiciaires vierges.

De son côté, la victime nie avoir tenu un tesson de bouteille. « Ils m’ont fracassé partout. Je n’avais rien fait », assure-t-il. L’avocate de la victime a rappelé que les blessures infligées à son client étaient suffisamment graves pour justifier une attention particulière. La substitut du procureur a précisé que « dans le groupe des prévenus, chacun a eu sa part d’implication », requérant jusqu’à 12 mois de détention avec sursis.

Les avocats de la défense ont vivement contesté les accusations, qualifiant le dossier de « torchon » et reprochant aux enquêteurs de n’avoir mené une instruction qu’à charge. Ils ont fait remarquer que certains témoins avaient vu des amis de la victime armés de couteaux, mais que ces informations n’avaient pas été suffisamment exploitées. Maître Faugères, qui défendait trois des prévenus, a ainsi accusé les enquêteurs de camoufler une partie de la vérité. « Si on prend du recul, c’est une bagarre dans une cité, entre des gens qui, pour certains, n’ont jamais été condamnés ou alors il y a longtemps », a-t-il souligné. Il a demandé la relaxe de deux des prévenus, précisant que les dégradations sur la voiture étaient « légères ». Il a également souligné que « la victime n’avait pas eu un comportement blanc », citant son passé judiciaire et assurant que l’homme était, le soir des faits, « sous stupéfiants », « violent verbalement », et entouré de « fous furieux toulousains ».

Après avoir mis l’affaire en délibéré pendant une semaine, le tribunal a reconnu tous les prévenus coupables. Deux d’entre eux ont écopé de 12 mois d’emprisonnement, et les deux autres de 10 mois dont 6 assortis d’un sursis simple. Ils ont tous interdiction de détenir et de porter une arme.

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