Aurélien Pradié fait le point
Le député du Lot entend bien conserver sa liberté.
Aurélien Pradié se démultiplie depuis son élection à l’assemblée nationale. Il a tenu à faire le point à l’heure où le débat parlementaire sur la loi de moralisation (régulation) de la vie politique touche à sa fin. « Elle sera votée mercredi ou jeudi. C’était mon baptême du feu. Je me suis beaucoup impliqué. C’était une loi importante, personne ne peut en contester la nécessité. J’ai voté la loi « ordinaire » qui interdit notamment les emplois familiaux. Par contre j’ai voté contre la loi « organique » car elle supprime notamment la réserve parlementaire. A l’échelle du Lot pour les 4 parlementaires, c’est 600 000 euros qui sont attribués à des associations ou des communes. C’est un affaiblissement des territoires ruraux. Je suis frappé par la méconnaissance de beaucoup de députés, « de purs parisiens », de nos territoires. Depuis deux mois, il y a une volonté exprimée du gouvernement de couper les députés du terrain. Ils veulent fabriquer des élus hors sol. Pour ma part, je ne veux pas passer ma vie à Paris » a-t-il expliqué avant de rappeler qu’il conserverait sa liberté, exemples à l’appui : « Sur la loi de moralisation, je n’ai pas voté comme mon groupe. Le gouvernement a retiré tous le articles sur le pantouflage et les conflits d’intérêt entre les hauts fonctionnaires et la sphère privée. On a voulu protéger une haute caste. J’ai voté des amendements socialistes sur ce point. Sur la loi Travail, je me suis abstenu. J’ai défendu un dernier amendement : pouvoir être député et maire d’une petite commune. C’st important pour que la ruralité continue d’être entendue. »
> Aurélien Pradié a déposé 42 amendements et fait une centaine d’interventions sur la loi de moralisation de la vie politique.
> La permanence du député sera située rue Caviole à Cahors. « Tout sera opérationnel à partir du 1er septembre. Une fois par semaine je tiendrai une permanence « tournante » dans un chef lieu de canton. A partir du 1er octobre, je ferai le tour des communes par rapport à leurs demandes » a précisé l’élu.
> 3 collaborateurs. Aurélien Pradié aura une attachée parlementaire à Paris, « une juriste » et 3 collaborateurs localement : un qui gèrera les demandes des communes et des particuliers ; un qui sera chargé de la communication et rédigera 2 fois par an le journal parlementaire ; et un dernier qui s’occupera du fonctionnement de la permanence et du secrétariat.