Thomas Beauvillain l’a présentée à la presse.
« Aujourd’hui, grâce à la combinaison de la méthode Beauvillain et de deux machines développées avec CMV Villeneuve/Lot — un pressoir à rouleaux et un trieur positionné au-dessus des cuves — le débourbage des vins rouges est devenu une réalité. Derrière ce mot un peu technique se cache une idée simple : enlever les bourbes, un mélange de débris de raisin, de poussières, de résidus de traitements et de levures indésirables — tout ce qui trouble le jus de raisins. Au-delà des bénéfices techniques et aromatiques, le débourbage des vins rouges introduit une véritable sécurité qualité : pour le consommateur, c’est l’assurance d’un vin net, stable, sans déviation ni défaut majeur. C’est une alternative propre et efficace pour la maîtrise de Brettanomyces, véritable fléau de l’oenologie. Cette garantie peut être identifiée sur les bouteilles par l’apposition de la marque déposée « Vin Rouge Débourbé », directement associée à la méthode brevetée Beauvillain. Ce label constitue ainsi un véritable gage d’authenticité, de qualité et de confiance » explique Thomas Beauvillain, oenologue installé à Albas, inventeur de la méthode brevetée qui vient d’en commencer la commercialisation. Il espère « que l’ensemble du tissu administratif, interprofessionnel et politique du vin français saura reconnaître la portée de cette invention franco-française et en tirer profit rapidement, avant que d’autres pays ne s’en emparent » : « Il y a là une opportunité unique de conforter la place de la France comme référence mondiale en matière d’innovation œnologique et de qualité des vins. » Et de conclure : « Il ne reste plus qu’aux vignerons les plus conservateurs à accepter de bousculer leurs habitudes. L’avenir du vin rouge passera forcément par le débourbage — une nécessité, par les temps qui courent, pour se réinventer et répondre aux attentes d’aujourd’hui. »
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