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Ecaussystème : Deux soirées à guichets fermés et une ambiance contagieuse !


Le cœur du village de Gignac a une fois de plus battu aux rythmes des pas de danse et des applaudissements des spectateurs d’Ecaussystème. Entre 12 000 et 18 000 personnes étaient rassemblées chaque soir devant les scènes. Le festival connaît un succès qui ne cesse de grandir d’année en année.

Une nouvelle édition terminée. Un nouveau record de fréquentation atteint. La 22ème édition du festival Ecaussystème s’est clôturée dimanche 28 juillet après trois jours de concerts, dans une ambiance toujours aussi festive. Vendredi et samedi, les artistes ont joué à guichets fermés, la jauge du festival ayant atteint sa limite avec 18 000 spectateurs. La soirée du dimanche soir n’avait pas à rougir avec près de 12 000 entrées.

« C’est une énorme reconnaissance », se félicitent les organisateurs du festival pour qui la clé du succès n’est pas un secret. « On ne peut pas faire un événement de cette taille sans l’implication, l’énergie et la volonté de 720 bénévoles », ajoutent-ils avant de détailler : « Il y avait un groupe de 40 personnes en charge des parkings en plein soleil, 80 autres à la buvette pour que les festivaliers attendent le moins possible, deux équipes en charge des scènes, des coulisses et des loges pour assurer le confort des artistes, une cinquantaine de personnes pour nettoyer le site et vider les poubelles. » L’association le martèle : « C’est un festival humain et écologique avant tout ! »

Cette année encore, la programmation n’a pas déçu. Chaque soir, sept groupes se sont succédés sur les deux scènes au pied de la prairie du Touron. Les moments forts ont été légion : Shaka Ponk et sa scénographie démentielle, le rock’n’roll si réconfortant de Deep Purple, l’impressionnant orchestre de Worakls, l’énergie contagieuse de Soviet Suprem, le retour de Kokomo qui faisait partie du festival off en 2015, le final enflammé de Technobrass et bien sûr Francis Cabrel, repris en cœur par la foule. « Il était égal à lui-même : serein, posé, dans la partage », confie Maxime, 38 ans. « Je n’avais jamais entendu le public chanter autant à l’unisson », ajoute Adeline qui participait pourtant à sa quatorzième édition du festival.

Rock, rap, pop, reggae, électro … il y en avait pour tous les goûts. L’alternance des concerts permettait aussi aux spectateurs de découvrir de nouveaux sons, parfois plus confidentiels. « J’étais venue pour Patrice, mais j’ai aussi découvert Hilight Tribe. Pour la première fois, j’ai fait la fermeture », raconte Malika, Périgourdine qui fréquente le festival depuis une dizaine d’années. Éric et Laurence sont arrivés de la Creuse dimanche. C’est la première fois qu’ils assistaient à Ecaussystème. Ils ont atterri là presque par hasard. « Je voulais absolument voir Chinese Man en concert. J’ai cherché où ils jouaient et je suis tombée sur ce festival », raconte Laurence, ravie de sauter sur l’occasion pour revoir Tiken Jah Fakoly et découvrir Deep Purple en live.

Le couple est habitué aux festivals depuis Solidays jusqu’à Europa Vox en passant par les petits événements locaux. « Il y a une très bonne organisation ici : suffisamment de points d’eau, le cashless, peu d’attente. C’est fluide », souligne Éric. Les habitués du festival se souviennent, avec une pointe d’émotion, des débuts du festival et commentent l’évolution : « Ça s’est professionnalisé mais ça reste bon enfant », assure Laetitia, venue avec son père et son fils âgé de 20 ans. « Les gens n’ont pas peur de venir ».

Ce public intergénérationnel est d’ailleurs un des autres points forts du festival qui se confirme année après année. Pour cette famille, tous les ingrédients pour une ambiance réussie sont réunis à Ecaussystème : «  Espace, ruralité et responsabilité ». « Il y a du monde mais on respire, on n’est pas collé les uns aux autres. En pleine canicule, c’est appréciable ! », ajoute Éric, qui loue également la topographie du site, conçu de façon à ce que les scènes soient au pied de la pente pour que tous les spectateurs puissent voir les concerts.

Du côté de l’organisation, on se projette déjà sur 2025. Quand d’autres festivals ne cachent pas leurs difficultés financières et leurs doutes face à l’avenir, l’association qui porte Ecaussytème se veut plus sereine mais toujours aussi motivée : « C’est un combat qui se répète tous les ans. Notre conseil administratif est très impliqué : une quarantaine de personnes se réunit chaque mois pour assurer au projet associatif un renouvellement constant. Ce n’est pas un hasard si 18 000 personnes se retrouvent à Gignac, un village de 600 habitants, dans le Lot, qui est un des départements les moins peuplés. »

Photos Caroline Peyronel

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