Lot – Carte scolaire 1er degré 2024 : Pour l’UNSA, « il est urgent de changer de modalités de gestion »
Le syndicat dénonce « un manque de vision. »
Le 31 janvier 2024, un CSASD a eu lieu avant le CDEN de ce 5 février. Christine Laverdet de l’UNSA éducation 46, est revenue sur cette première réunion concernant la préparation de la rentrée 2024 dans les écoles du Lot « marquée par une faible baisse des effectifs (- 48 élèves) et une dotation du département identique à celle de cette année » : « L’administration a proposé de fermer une classe à l’école élémentaire de Souillac et d’ouvrir une 4ème classe sur le RPI de Saint-Géry-Vers. Concernant Souillac, lors de la préparation de la rentrée 2023, une suppression de poste à la maternelle avait été proposée par l’administration. Le SE-UNSA était intervenu pour qu’un moratoire soit prononcé sur cette mesure au regard des effectifs globaux de la maternelle et de l’élémentaire. Les prévisions du moment faisaient état d’un nombre important de CM2 (44 dans les prévisions en février 2023) alors que très peu d’élèves de grande section (20) étaient annoncés. Nous avions indiqué que le travail de prévention qui peut être fait à la maternelle était essentiel et que les faibles effectifs de la maternelle pouvaient permettre de bonnes conditions de travail de prévention. Ces éléments avaient été entendus et la mesurée suspendue. Aujourd’hui, malheureusement la situation ne s‘est pas améliorée. Même avec une classe en moins à la rentrée 2024, la répartition des effectifs restent possible pour maintenir à la fois des conditions d’apprentissage convenables et des conditions d’inclusion correctes. L’histoire du RPI Saint-Géry-Vers est un exemple de l’absurdité de mesure prise en dehors de toute projection. En effet, depuis la fermeture de la 4ème classe a la rentrée 2018 , ce RPI n’a fonctionné réellement avec 3 classes qu’une année… C’est un beau gâchis dans la mesure où durant toutes ces années, il n’y a pas eu de stabilité d’une équipe sur le RPI. » L’organisation du poste ULIS rattaché à l’école élémentaire de Figeac Paul Bert en 2 mi-temps et la fusion des 2 écoles de Cœur de Causse (la commune ayant donné son accord, ce regroupement sera effectif à la rentrée 2024) ont également été présentées. Et de conclure : « Même si l’administration s’en défend, pour l’UNSA Education cette carte scolaire est une carte scolaire de période pré électorale où il ne faut pas faire de vague. Une fois encore avec une dotation que l’UNSA juge favorable au département au regard des effectifs, il n’y a pas de gestion à long terme. On reste sur une gestion au coup par coup qui ne permet pas de confirmer, dans les actes et les choix, les priorités affirmées en préambule comme celle de la priorité au remplacement. Pour l’UNSA Education, il est urgent de changer de modalités de gestion. Les prévisions des effectifs des prochaines années font état d’une baisse très importante des effectifs. SI avec une dotation maintenue, l’institution n’est pas capable de dégager des moyens pour faire du qualitatif avec par exemple la création de postes de remplaçants en fermant des classes où il y a moins de 10 élèves avec certaines fois 1 seul élève dans sa tranche d’âge quand cela sera-t-il fait ? Faut-il attendre de subir une restriction de postes pour réfléchir de manière responsable et cohérente en mettant l’intérêt des élèves avant celui des politiques ? La carte scolaire 2024 est donc pour l’UNSA une carte scolaire minimaliste qui ne répond pas aux enjeux de l’école du XXIème siècle. »
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