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« 30 % des agriculteurs sont prêts à arrêter leur activité, faute de revenus »


Les Jeunes Agriculteurs et la FDSEA ont manifesté.

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Mardi 12 janvier, devant la préfecture, rue des Carmes, à Cahors, une délégation de Jeunes Agriculteurs et de la FDSEA a déversé de la paille, tiré des bâches, sorti un veau comme symbole de l’élevage en crise et tagué un slogan sans appel : « Y-a-t-il un pilote dans le ministère ? »… mais on sent que la mobilisation de 2015 a laissé la place à l’exaspération voire à la colère. Les coeurs sont gros. « On a envie de pousser un coup de gueule par rapport à la conjoncture qui continue de se dégrader. La cabane, pour reprendre une expression rugbystique, elle est en train de nous tomber dessus » a déclaré le président de la FDSEA, Alain Lafragette. Et d’égrener les secteurs en crise : lait, viande bovine, porc, grandes cultures… auxquels il faut rajouter les dossiers PAC.

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« On ne peut pas se lever le matin pour la gloire » a expliqué Ludovic Calmond, producteur laitier, qui voit ses revenus diminuer d’année en année. Même son de cloche pour Hervé Gauzin, éleveur de porcs : « C’est une situation catastrophique. Les éleveurs sont au bord du gouffre. Le cadran est à 1,06 euro le kilo. Les transformateurs, les abatteurs gardent la marge. Il faut que le gouvernement, et la grande distribution est d’accord, fasse pression pour que 30 centimes aillent directement aux producteurs. Demain, nous irons manifester chez les transformateurs. » « Dans les jours prochains, si rien n’est fait nous courons à la catastrophe » a annoncé Géraud Sindou, producteur de viande bovine. Le président de la Chambre d’agriculture, Christophe Canal, n’a pas caché son inquiétude : « On a 30 % d’agriculteurs qui sont prêts à arrêter leur activité, faute de revenus. » Le président de la FDSEA a lancé un appel : « Si vous voulez nous aider, mangez Français ! Et on demande à nos collectivités de consommer Français ! » A suivre…

> La réaction de la Préfète. Catherine Ferrier, préfète du Lot, a reçu la délégation avant de réagir : « L’Etat a eu du mal à intervenir sur la libre concurrence. Il y a des marges qui peuvent être dégagées sur les circuits de proximité. Ce sont des mesures structurelles qui porteront leurs fruits plus tard. » Sur la PAC et les déclarations de surfaces, elle a annoncé que « des vacataires ont été recrutés et formés » et que les contrôles allaient commencer.

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