Zoom du New York Times sur les vins de Cahors

Coup de projecteur américain sur l’appellation.

« En janvier 2006, le grand journaliste américain, expert en vin, Eric Asimov, publiait un article dans le New York Times sur le Malbec de Cahors et d’Argentine. Il fut sans doute un des premiers prescripteurs à oser la comparaison, la mise en perspective de l’un par rapport à l’autre. Robert Parker avait bien déclaré au milieu des années 2000 que le Malbec était le cépage de la décennie mais en ayant d’yeux que pour le malbec des Andes et finalement assez peu de considération pour celui ce Cahors. L’Argentine était alors en pleine ascension et le vignoble de Cahors n’avait pas encore collectivement opté pour un positionnement revendiquant le Malbec en complément, en renfort, de son nom d’appellation. En effet, la stratégie « Cahors Malbec » a été lancée en janvier 2007 et n’a véritablement débuté qu’en 2008 avec l’organisation des premières journées internationales du Malbec à Cahors. De 2006 à 2011, le Malbec d’Argentine a connu un boom remarquable, atteignant des records de vente à l’étranger, popularisant mondialement ce cépage. A partir de 2012, les efforts de positionnement de l’appellation Cahors sur le thème du Malbec, dont elle est le leader historique et le challenger contemporain, commencent à payer à l’export. Parallèlement, les ventes en volume du Malbec argentin commencent à plafonner voire à baisser sur certains marchés, comme aux Etats-Unis » rappelle Jérémy Arnaud, terroir manager de l’UIVC, avant de revenir sur le zoom publié par le New York Times sur l’appellation : « Le 8 septembre dernier, Eric Asimov a publié un nouvel article, centré cette fois-ci sur les vins de Cahors avec un titre qui résume la nouvelle situation : « From an undervalued région in France, new energy, new inspiration and great wines ». Mieux, cet article raconte l’intérêt d’une bodega argentine, Altos Las Hormigas, pour le potentiel du vignoble de Cahors et son choix d’y élaborer des vins, des grands vins … Bref, en raison d’un d’un long processus de repositionnement amorcé à la fin des années 90 et qui s’est ensuite accéléré par l’arrivée d’une nouvelle génération de vignerons à partir du milieu des années 2000, Cahors est en train de prendre place parmi les grands vins de terroir du monde, et ce faisant de prendre le leadership qualitatif sur le thème du Malbec, cépage dont on se souviendra qu’il a été le levier de redéveloppement de ce vignoble alors qu’il était en crise, en doute, il y a 10-15 ans. C’est d’ailleurs cette perspective de pouvoir / devoir appartenir à cette famille des grands de terroir du monde qui donne actuellement au vignoble de Cahors le courage nécessaire pour surmonter les terribles conséquences économiques et financières du gel qui l’a frappé au printemps dernier. » Cahors is back, Cahors great again !