Zones Défavorisées : Aurélien Pradié demande aux Lotois de se mobiliser pour l’avenir de leur agriculture
Le député du Lot exprime à nouveau son soutien total aux agriculteurs.
Après avoir une nouvelle fois écrit au Premier ministre pour lui rappeler les raisons de classer le Lot en zone de handicap naturel, Aurélien Pradié, député du Lot, demande aux Lotois de se mobiliser pour l’avenir de l’agriculture lotoise : « Cette semaine sera absolument décisive pour l’agriculture lotoise et régionale. Les discussions autour de l’avenir des Zones Défavorisées touchent à leur fin. Je veux ici exprimer mon soutien total à nos agriculteurs qui se mobilisent depuis plusieurs semaines pour faire entendre notre ruralité. J’ai pu aller moi-même les saluer lors de leurs manifestations à Montauban et Toulouse. Comme député, sur le terrain ou à l’assemblée nationale, je reste mobilisé. La gravité de la situation est telle qu’il était nécessaire qu’ils agissent avec force. La réunion qui s’est tenue avec le ministre vendredi dernier, sous la pression des manifestants, n’a pas permis d’obtenir d’engagements concrets. C’est inacceptable. Je viens d’écrire une nouvelle fois au Premier ministre Édouard Philippe. Je lui rappelle sa visite dans le Lot. Je lui rappelle qu’il ne peut pas passer 3 jours très médiatiques dans le Lot et aussitôt rentrer à Paris, ignorer notre situation. Je lui rappelle la tromperie que nous avons vécue, avec des expressions bienveillantes devant les caméras et des actes néfastes pour l’agriculture régionale, une fois retrouvées les réunions parisiennes. La Compensation du handicap naturel est un dispositif juste, équilibré et indispensable si nous voulons maintenir une agriculture ailleurs que dans les grandes plaines de la Beauce. Cette compensation est vitale pour nos agriculteurs. Le Lot a des raisons bien réelles d’être classé en zone de handicap naturel. Je demande aux Lotois de se mobiliser avec nous car s’il s’agit de l’avenir de notre agriculture, il s’agit aussi de l’avenir de notre ruralité, de ses emplois, de ses commerces et de ses services publics. »
> Aurélien Pradié a écrit le 31 janvier dernier à Agnès Buzyn, ministre des solidarités et de la Santé, au sujet de la situation grave que rencontrent le personnel et les résidents au sein des EHPAD : « Ce mardi ( le 30 janvier) a été marqué par une mobilisation sans précédent des personnes vivant ou travaillant en EHPAD. Les conditions de travail étaient déjà très difficiles, elles sont devenues réellement intenables. La nouvelle tarification décidée par le ministère ou encore la vague de suppression de contrats aidés décidée par le gouvernement n’ont fait qu’aggraver les choses. Humainement, les conséquences sont dramatiques: abandon de l’échange et de la proximité, accompagnement dégradé, le personnel est sur un rythme de travail et de stress important, culpabilisant du manque de moyens humains. Au final, ce sont les résidents qui paient les pots cassés, ainsi que toutes les familles aujourd’hui très inquiètes de l’évolution de la situation. Face à l’urgence de la situation, l’Etat doit prendre toutes ses responsabilités en repensant totalement le financement de la dépendance, qui est stratégique pour la population qui vivra de plus en plus longtemps. Les personnels ont besoin de soulager les compteurs de récupération du temps de travail qui explosent. Nous devons agir rapidement pour renforcer les équipes et défiscaliser les heures supplémentaires. Pour nos aînés nous devons de la dignité. Il en va des fondements de notre société. »