Visite ministérielle à Floirac
Annick Girardin a notamment évoqué la question des « territoires isolés ».
Le 24 mai dernier, la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, était en déplacement privé à Floirac. Accueillie par le maire, Raphaël Daubet, vice-président de Cauvaldor, et conseiller régional, qui n’a pas manqué pas de tisser le lien en saluant la mémoire de Gaston Monnerville, illustre lotois d’outre-mer, et radical de surcroît ! La ministre a visité l’exploitation de Jean-Claude Goudoubert, président de l’agneau fermier du Quercy. Avec les responsables agricoles et les élus locaux, elle a échangé longuement sur la situation actuelle de l’agriculture. Raphaël Daubet a présenté la démarche exemplaire de reconquête paysagère lancée par la commune à travers la création d’une Association Foncière Pastorale et regroupant à ce jour 350 hectares de surfaces embroussaillées.
Après une courte marche jusqu’au Rocher de la Marguerite tout proche, pour admirer le point de vue sur la vallée de la Dordogne et Uxellodunum, Annick Girardin a pris le temps d’un long débat avec les élus présents ( Huguette Tiegna, députée, Michèle Bourgeade, conseillère départementale, Guillaume Baldy, conseiller départemental, Gilles Liebus, président de Cauvaldor…). Les échanges ont porté sur la question des « territoires isolés », selon les mots de la ministre, qui regroupent le monde rural, les zones de montagne et les territoires d’outre-mer. La radicale de gauche, qui fut également ministre de la fonction publique, a pu montré son investissement sur ces sujets.
> Raphaël Daubet, président du Mouvement Radical du Lot, et Guillaume Baldy, secrétaire général, ont réagi suite aux élections européennes : « La République a perdu les élections européennes ! La défaite, dimanche dernier, des partis républicains dans leur ensemble doit nous interpeller. Certes, nous avons assisté à un réveil des citoyens européens qui clôt une longue période d’indifférence des peuples à l’égard de l’union. Ce sursaut historique est avant tout une victoire pour l’Europe qui s’affirme comme un véritable espace politique. En France, les radicaux lotois se désespèrent de voir le Rassemblement National finir en tête. Cela témoigne d’un rejet du système politique dans son ensemble, devenu trop technocratique et incompréhensible pour beaucoup de nos concitoyens. C’est à eux que nos discours doivent s’adresser, et non aux microcosmes de nos cénacles ! Il est de notre responsabilité de faire émerger des femmes et des hommes politiques populaires, si nous voulons faire barrage aux populistes. Par bonheur, le Lot et l’Aveyron font honneur à la Région Occitanie, en prouvant que la ruralité, même éloignée des métropoles, sait résister à la poussée des extrêmes. La gauche, fragmentée, montre son incapacité à faire cause commune pour peser dans le débat public. Néanmoins, aucune formation politique n’est en position, à elle seule, de constituer une force majoritaire pour l’avenir de la France et de l’Europe. Nous devons impérativement retrouver la culture du compromis et de l’intérêt général. Sortir de cette impasse, c’est notre responsabilité collective ! »