Violences graves en réunion aux abords du lycée Champollion de Figeac : 4 mineurs déférés
Ils ont été présentés au juge des enfants.
Le 18 janvier 2024, des violences graves et en réunion ont été commises aux abords du lycée Champollion à Figeac, au préjudice d’un adolescent de 16 ans.
Deux individus, extérieurs au lycée, sont parvenus à pénétrer dans l’établissement afin de régler un litige avec la victime. Par la suite, le groupe est sorti à l’extérieur et la victime a été violenté par deux autres individus.
L’infraction reprochée correspond à des violences avec ITT de moins de 8 jours aggravées par deux circonstances à savoir la réunion et aux abords d’un établissement scolaire, délit puni au maximum de 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende. De plus, le seul fait de s’introduire dans un établissement scolaire, à plusieurs, dans le but de troubler la tranquillité ou le bon ordre dudit établissement constitue aussi un délit passible de 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende.
L’enquête diligentée par les militaires de la gendarmerie de Figeac permettait d’identifier 4 suspects : des mineurs de 16 à 17 ans, déjà défavorablement connus des services judiciaires et originaires de Figeac. Certains avaient été scolarisés puis exclus récemment du lycée Champollion en raison d’actes de délinquance (outrages, harcèlement scolaire) en cours de traitement au niveau judiciaire.
En raison de la nature, de la gravité et du lieu des faits et de la personnalité des mineurs mis en cause, ils ont été déférés ce jour au parquet puis présentés au juge des enfants.
Conformément aux dispositions prévues par le code de justice pénale des mineurs :
Ils seront jugés sur le fond du dossier le 19 février 2024 dans le cadre d’une audience d’examen de la culpabilité
Jusqu’à cette date, ils font l’objet d’une mesure éducative judiciaire provisoire suivie par la Protection Judiciaire de la Jeunesse avec notamment un couvre-feu, l’interdiction d’entrer en contact avec la victime et les coauteurs, de paraître dans ou aux abords du lycée. Un d’entre eux, le plus connu, a été placé sous contrôle judiciaire strict comportant les mêmes obligations.