La société qui gère l’A20 met en garde contre un fléau qui concerne 10 % des moins de 35 ans.
Le groupe Vinci qui possède au sein de son réseau la section de l’Autoroute A20 entre Brive et Montauban lance via sa Fondation une campagne de sensibilisation aux risques liés à la consommation de protoxyde d’azote (le tristement célèbre « gaz hilarant »). Alarmée par la hausse des accidents de la route attribués à cette substance consommée aujourd’hui de manière détournée « pour un usage récréatif », la Fondation Vinci Autoroutes a publié les résultats d’une enquête Ipsos. Les résultants sont inquiétants. On y apprend ainsi qu’1 jeune de moins de 35 ans sur 10 a déjà consommé du protoxyde d’azote lors d’une soirée entre amis. Et parmi eux, 1 sur 2 en a pris en conduisant ! Par ailleurs, 7 % des moins de 35 ans ont déjà été passagers d’une voiture dont le conducteur avait pris du protoxyde d’azote. Enfin, plus d’1 Français sur 3 a déjà vu des capsules et des bouteilles de protoxyde d’azote sur la voie publique… Or, les effets du « gaz hilarant » sont connus même si les usagers n’en ont pas assez conscience. Le gaz est synonyme d’euphorisant durant une minute puis, cumulés ou non, sont observés des pertes de contrôle, des vertiges, des troubles visuels et des trous noirs. Outre la réalisation d’un clip ciblant ces dangers et d’autres actions de prévention, la Fondation Vinci Autoroutes est allée vendredi 24 octobre à la rencontre des automobilistes sur différentes aires de son réseau, en collaboration avec l’association Protoside, engagée dans la prévention, la recherche et la prise en charge des intoxications au N2O.





